La route de Woodbury
Auteur de comics, Robert Kirkman est très connu pour son comic book The Walking Dead. Il est, entre autres, l’auteur de Invincible et de Super Patriot pour Image Comics, et de Marvel Zombies, The Irredeemable Ant-Man et Marvel Team-Up pour Marvel Comics. Il a aussi collaboré avec Todd McFarlane, co-fondateur de Image Comics, à la série Haunt.
Jay Bonansinga est un romancier peu connu en France mais qui a su se faire une place aux USA. Perfect Victime (2008), Shattered (2007), Twisted (2006) et Frozen (2005) ont été traduits dans neuf langues différentes. Il endosse aussi la casquette de cinéaste indépendant. Il a réalisé des clips musicaux qui ont été tournés sur The Nashville Network et la Public Television, ainsi que des courts métrages, dont City of Men, qui fut récompensé par la prestigieuse silver plaque au Chicago International film Festival. En 2008, son premier long métrage, STASH, gagne le Gold Remi remis au Houston International Film Festival, et le prix de la meilleure comédie au Iowa City and Queens International film festival.
Sweet home Minnesota
Partis de leur campement, Lilly et sa bande vont devoir survivre d'abris improvisés en campements de fortune, suivant une route sans but, juste à errer jusqu'à trouver un lieu sûr. Une route qui va les mener à Woodbury, ville partiellement sécurisée sous le joug d'un mystérieux personnage autoproclamé le Gouverneur.
Braiiiiiin
Deuxième roman de ce cycle inédit de
The Walking Dead,
La route de Woodbury est comme son prédécesseur,
L'Ascension du Gouverneur, un roman fait pour le merchandising et touchera plus ceux qui découvrent la série
The Walking Dead, que ceux qui ont connu les
comics ; bien que cette série de romans se base sur le personnage du Gouverneur, du
comic....
Plus décevant que le premier tome, La route de Woodbury est un roman sorti trop tôt du moule de la vente : beaucoup de fautes de frappe, un rythme haché par des descriptions mises entre parenthèses... La lecture de ce deuxième tome n'est pas fluide et gâche une bonne partie de notre immersion dans l'histoire, qui elle aussi, manque de substance.
Sous un rythme discontinu entre survies et actions s'enlisant dans une certaine rengaine, les auteurs nous affublent d'attaques de zombies pour cacher un scénario fade et traînant, auquel s'ajoutent des nouveaux personnages dont on n'arrive pas à s'attacher tout au long du roman.
Sans conviction, on suit l'histoire de ces nouveaux "héros" jusqu'à ce qu'ils croisent la route d'un "Gouverneur" sans peur et sans reproche, un cowboy qui est un tantinet loin de celui que l'on connaît.
La route de Woodbury est une route longue et finalement décevante...