Que le meilleur gagne et Dieu sauve la reine !
Après des essais plus que réussis, comme le fameux « De Cape et de Crocs », Jean-Luc Masbou revient au scénario pour une nouvelle série, Monster Club. Il s'associe cette fois à Thierry Leprévost dont le style et l'expérience glanée au fil de ses albums servent parfaitement l’histoire proposée.
Monster Club.
Tout commence par un simple hasard malencontreux : deux groupes de cryptozoologues (comprenez des chercheurs d’animaux dont l’existence n’est pas encore avérée scientifiquement) baptisent le tout premier club de cryptozoologie de la même manière : le Monster Club. L’un est américain et l’autre anglais, et il est hors de question que les deux gardent le même nom. Il va alors falloir les départager, et pour cela, un petit concours est de mise : trouver un animal unique au même endroit. Le rendez-vous est donné, mais ces gens bien élevés ne comptent absolument pas être fair-play !
Et comme un malheur n'arrive jamais seul, ils devront composer avec l’intervention d’un autre groupe, tous aussi bons joueurs qu'eux...
Monstrueux ?
La quatrième de couverture est à l’image de ce que l’on trouve dans l’album : une pointe d’humour, des créatures, de l’aventure… L’ambiance retranscrit de fort belle manière l'idée que l’on se fait du dix-neuvième siècle, et les personnages sont tous biens travaillés, avec des personnalités propres qui s’accommoderont (ou pas) à celle de leurs compagnons. Nous retrouvons une pointe d’humour so british dans le groupe anglais évidemment, mais une autre ambiance est palpable dans le groupe américain.
L’histoire peut sembler simplette de prime abord, mais elle prend tout de suite de l’ampleur et de l’intérêt. Et les dessins de Thierry Leprévost servent parfaitement l’histoire, grâce à un style fouillé très adéquat. Ce premier album laisse présager une suite de qualité, qu'on attend avec impatience !