Né en 1967, Jonas Lenn est un écrivain prolifique. Auteur d’une soixantaine de nouvelles publiées dans des revues aussi variées que
Asphodale,
Faëries,
Salmigondis,
le Codex Atlanticus ou encore
Galaxies, il a obtenu le prix Infini en 1998 et le prix Imaginales en 2002. Il apparaît également au sommaire d’anthologies, comme par exemple
Détectives de l’impossible (J’ai lu),
Elric et la porte des mondes (Fleuve Noir),
Moissons futures (La Découverte) ou
Emblèmes (l’Oxymore).
Ce n’est qu’en 2005 que Jonas Lenn décide de s’éloigner du format court, avec
La Spirale de Lug, un roman d’aventures bercé de mysticisme. Il réitère l’expérience l’année suivante avec
Manhattan Stories, une œuvre qui navigue entre polar et science-fiction. On lui doit également une incursion en littérature jeunesse, avec
Kinshasa. Un Paris en ébullition L’exposition universelle de 1889 vient d’ouvrir ses portes à Paris. Trois enquêteurs aux caractères bien différents poursuivent un étrange tueur dont les méfaits semblent liés à la mythologie grecque. Ils devront affronter les inquiétants phénomènes qui se produisent dans toute la capitale, afin peut-être de lever le voile du mystère...
Entre mysticisme et rationalisme Le présent récit nous invite à suivre un trio de personnages hauts en couleur : un vieux colonel à la retraite réactionnaire, un jeune dandy qui laisse les événements l’emporter plutôt que d’agir sur eux, et une femme journaliste qui tente de pratiquer sa profession dans un milieu particulièrement misogyne. Ces archétypes permettent à l’auteur de confronter esprit rationnel et occultisme via ses protagonistes, avec le jeune homme en arbitre.
Palace Athéna réserve son lot de surprises, avec plusieurs figures célèbres en plus des divinités grecques pour la touche fantastique, le tout sans que l’intrigue ne perde de sa cohérence.