La révolte des ombres

Gloria IATALINE-RAMBULAME DE KIEV.

La suite d’une saga déjà dense

Première trilogie de Ludovic Albar, Quantex décrit un système solaire futuriste, dans lequel la guerre est sur le point d’exploser et propose un space opera aux multiples facettes.

Le premier volume Le Songe des Immortels mettait en place un échiquier compliqué entre factions alliées, dissidences au sein de ces factions et la menace sourde mais grandissante des rebelles Zakkapistes. Le héros, Lewis Khandra, ex-espion martien infiltré chez les rebelles, découvrait alors son ascendance particulière et décidait de rejoindre les Zakkapistes.

Parfois trop confuse

Le tome 1 nous laissant sur notre faim le tome 2 se devait d’apporter éclaircissements et actions.

Dès le début la guerre est bel et bien là, et elle est totale. Sur Terre, les Zakkapistes luttent contre la Défense Eugéniste Terrienne. La République de Titan est attaquée et, sur Mars, Safaris se hisse au pouvoir et prend en main la production du précieux marsénium. Les pannes répétées du Quantex se révèlent également périlleuses pour les cartels économiques de tout le système…

Ludovic Albar enchaîne alors les rebondissements et les retournements de situation. Malheureusement au détriment du lecteur qui s’y perd, oublie les enjeux précédents et se retrouve parfois en présence de personnages ou de factions qu’il ne parvient pas bien à replacer. Le gros travail accompli par l’auteur est néanmoins perceptible car l’univers et ses ramifications sont très développés. Les personnages principaux sont encore assez peu détaillés c’est l’action qui prime.

Le lecteur attentif retrouvera toujours, ici et là, des références plus ou moins explicites aux grands noms de la SF. Citons en guise d’exemple le vaisseau pirate Yan-Solo, et son bouclier furtif, qui devrait combler les fans de Star Wars…

Mais laissant présager un dénouement intéressant

Car oui, les actions et événements présentés tout au long du tome 2 laissent présager une fin et des conséquences complexes et, espérons-le, surprenantes ! De quoi réjouir les amateurs de space opera.

Je pense qu’il faut surtout lire Quantex d’un coup, et ne pas trop laisser de temps entre les différents tomes, sous peine de perdre quelques subtilités nécessaires.

Vivement le dénouement final !