Star Wars icones : Han Solo

Suite à la sortie du (médiocre) épisode VII, le paysage éditorial a succombé à la fièvre Star Wars. Les éditions Delcourt en profitent pour offrir un album rassemblant six récits autour du personnage emblématique de Han Solo, le contrebandier canaille et sympathique auquel tant d’enfants des années 80 voulaient ressembler.

 

Ces récits ont été publiés aux USA par Dark Horse comics, soit avant que Marvel ne récupère la licence et ne lance ses nouvelles séries (comme celle de Jason Aaron et John Cassaday, une vraie réussite). On note parmi l’équipe quelques vieux routiers, comme le scénariste Ron Marz qui s’était fait un nom sur des séries comme Silver Surfer ou Green Lantern. De ce type de recueil, le fan attend des clins d’œil, du plaisir nostalgique aussi. Le cahier des charges est-il rempli ?

Pour les fans

Les récits proposés se situent tous (sauf un, le troisième) après l’épisode IV et peignent un Solo en pleine mutation, encore contrebandier et en même temps déjà membre de la Rébellion. On retrouve avec plaisir le marivaudage avec la princesse Leïa (digne de la screwball comedy des années 1930), les relations compliquées de Han Solo avec les autres contrebandiers, un Chewbacca bourru (mais dévoué envers son ami)…

 

Le dernier récit est quasi mythologique (et servi par un dessin évoquant Mignola), nous montrant le crash du Faucon Millenium, la mort de Han et la découverte un siècle plus tard de l’épave par un archéologue bien connu… Clairement, l’album est savoureux, efficace même (malgré l’hétérogénéité du graphisme), mais relève du fan service. Les gens plus exigeants devront suivre la nouvelle série Star Wars en cours chez Marvel.