La chronique de 16h16 !
Livre
Les Évangiles écarlates
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elodie
- le 31/10/2017
Les Évangiles écarlates
Maître de l'horreur, Clive Barker est un couteau suisse de l'art. Il s'est aussi bien illustré dans l'écriture, le cinéma, la comédie, ainsi que dans les comics, sans citer ses peintures...
La série de Livres de sang (Book of Blood 1 à 6, 1984 à 1985) a lancé sa carrière, les romans tels que Le Royaume des Devins (Weaveworld, 1987. Prix Cosmos en 1990), Cabale (Cabal, 1988) ou Hellraiser (Hellbound Hearth,1986) ont assis sa notoriété en tant qu'auteur.
Les adaptations de ses romans ou nouvelles prolifèrent et sont soit totalement réalisées et scénarisées par lui-même comme Cabal (Nightbreed, 1990), Le Pacte (Hellraiser, 1987) et Le Maître des illusions (Lord of illusions, 1995), ou en partiecomme pour Candyman (1992) où il sera juste scénariste.
Tous ont été récompensés dans différents festivals tels que le Festival du film fantastique d'Amsterdam, Festival international du film fantastique d'Avoriaz, International Horror Guild Awards ou le Saturn Award.
Bien que l'auteur n'ait jamais été en sommeil, c'est avec Les Évangiles écarlates que le Maître revient sur les traces du Cénobites.
Au nom du père, du fils, et du Cénobite. AMEN !
C'est comme dans un vieux rêve, une ombre perchée sur la vôtre. Harry D'Amour reconnaît ces échos maléfiques et surnaturels. Il sait qui il est mais après tout ce temps pensait que le temps du Cénobite était révolu. Fini. Et pourtant, c'est bien sa musique qui a été jouée, s'élevant de ce cube-puzzle, c'est bien la porte des enfers qui s'est ouverte devant lui.
La journée va être longue pour le détective du surnaturel et qui sait s'il y aura une fin !?
Il est revenu : HALLELUYA
Nous étions depuis pas mal de temps seuls dans ces ténèbres silencieuses, quand soudainement, retentit à nouveau cette sonatine funeste annonçant l’arrivée du Maître.
Alors que d’autres trépassent en cette année 2016, Clive Barker lui ressuscite, nous ramenant dans son ombre celle du bien tristement célèbre Pinhead ainsi que celle du Détective D’Amour.
Pas de préambule inutile : ici l’horreur est en territoire maîtrisé et à haute dose lubriquement coupable. Les Évangiles écarlates sont un roman qui ne conviendra pas aux âmes sensibles, on est loin du Stephen King tout public et il serait facile, sans connaître les œuvres de l’auteur, de le rencarder à une œuvre gorgée d’une vulgarité malsaine.
Mais pour ceux qui savent ou pour tous ceux qui s’en croient capables, ce tout nouveau roman est une nouvelle porte vers l’enfer qui plongera le lecteur dans une course palpitante contre le Maître de la souffrance.
Noir, malsaine, drôle, abjecte, sanglante… les émotions se superposent dans un pêle-mêle où grouillent des personnages riches en caractères visuels et littéraires. L’histoire nous trimbale d’ici aux enfers de l'auteur, et, nous prend à témoin de ce qui fut et sera, dans un tumulte proche du chaos.
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