Avec ce tome 2, nous voici à la croisée des chemins : Frank Miller (en perte de vitesse après ses échecs au cinéma), flanqué de Brian Azzarello, tente un comeback depuis 2015 avec le personnage de Batman via la saga Dark Knight. Pour rappel des épisodes précédents, Bruce Wayne/Batman est porté disparu depuis plusieurs années (cf Dark Knight returns et Dark Knight strikes back again) quand un nouveau Batman fait son apparition dans Gotham : il s’agit de la jeune Carrie Kelley, la dernière Robin de Batman.
Pendant ce temps, les kryptoniens prisonniers de la cité de Kandor (autrefois réduite par Brainiac) demandent de l’aide à Ray Palmer, alias Atom, pour sortir de leur prison lilliputienne (tiens oui, c’est vrai que personne n’y avait pensé avant), sauf qu’une fois libres, les kryptoniens vont se révéler surprenants… on en était restés là avec le premier tome, quid du second ?
Au secours, les Kryptoniens arrivent !
Délivrés donc par Ray Palmer (attention spoiler), les congénères de Kal-El partent à l’assaut de la Terre. Seul Bruce Wayne (qui n’est pas mort, bien sûr) est prêt à résister mais il lui faut un allié : son frère ennemi Superman, prisonnier de la glace de la forteresse de Solitude. Bruce le délivre et Superman est prêt à aller se battre contre son peuple… Mais pense-t-il à sa fille Lara ? Les kryptoniens, menés par le fanatique Quar, ont en tout cas clairement identifié Batman comme leur principal adversaire.
Miller mon amour (bis repetita)
Ce deuxième tome de Dark Knight III ravira les fans de Miller et de Dark Knight returns, mais jusqu’à quel point ? La trame est intéressante mais parfois un peu téléphonée (bon, les kryptoniens, on les voit un peu venir). Quant au dessin, on doit saluer la robuste prestation d’Andy Kubert (fils du grand Joe Kubert) et juger avec beaucoup de distance les prestations de Miller : ses planches avec John Romita Jr sur Green Lantern et celles qu’il signe seul sur Batgirl sont moyennes, sans grande trame… Il avait été plus convaincant sur Atom dans le tome 1. Reste une chose indéfinissable qui garantit le succès : la nostalgie camarade ! Qui fera acheter ce volume, en attendant le tome 3.