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L'ère des cristaux - Tomes 4 à 5

Thomas Lameth (Traducteur), Haruko Ichikawa ( Auteur)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 16/11/16  -  BD
ISBN : 9782344014882
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tony   - le 27/09/2018

L'ère des cristaux - Tomes 4 à 5

Haruko Ichikawa est née en 1980. Elle débute sa carrière en 2006 avec le one shot Mushi to Uta (L’Insecte et la Chanson), qui remporte deux prix. Entre 2007 et 2011, elle publie sept one shot dans le magazine Afternoon de Kôdansha. L’ère des cristaux a débuté en 2012, et compte actuellement six volumes.

Le temps passe...

Dans un avenir lointain se déroule la bataille entre les cristaux au corps immortel, et les Séléniens. Phosphophyllite, le héros de cette histoire, commence à avoir des soupçons quant à la relation entre les Séléniens et Maître Vajra, qui dirige les cristaux.

Il décide alors de mener seul l’enquête afin de percer ses secrets...

Et rien ne change

Cette série a démarré sur un rythme lancinant qui pouvait faire son charme au début, et le moins qu’on puisse dire est que le dernier volume en date ne déroge pas à la règle ! Les vagues de Séléniens se succèdent, les cases vides (qu’on pourra qualifier de contemplatives) aussi, et il ne se passe pas grand-chose au final... On arrive déjà au tome 5 et l’histoire en est quasiment au même point qu’au début, les personnages qui côtoient le héros sont trop vite esquissés, et les quelques péripéties qui émaillent le récit sont répétitives...

Pour résumer, on s’ennuie ferme et l’intrigue s’enlise. Et quand enfin l’histoire connaît un léger frémissement, le soufflet retombe puisque le héros subit des dégâts... sachant que son corps contient sa mémoire, il risque fort d’oublier son enquête et ses doutes sur Maître Vajra. On peut espérer un petit rebondissement à ce niveau, mais le fil auquel le lecteur pourra éventuellement raccrocher son intérêt est bien ténu...

L’ère des cristaux était une série singulière et intrigante au départ, mais ses défauts ont fini par prendre le dessus : une intrigue répétitive, un manque de rythme et des dessins inégaux en rendent la lecture tout à fait dispensable en l’état.
 
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