Velvet : l'homme qui vola le monde
De l’imagination d’Ed Brubaker, talentueux scénariste (Criminal, Captain America : Winter Soldier, Fatale) et Steve Epting (Avengers, Aquaman) est sortie la minisérie Velvet, dont les premiers tomes ont été traduits par Delcourt. Hommage à l’univers des séries d’espionnage des années 60-70, servie par un graphisme hyper réaliste et racé, Velvet avait séduit le critique tellement las et blasé par le monde contemporain.
Restait néanmoins à savoir si la conclusion des aventures de Velvet Templeton tiendrait les promesses des premiers tomes.
Le grand complot
Après avoir échappé au piège dressé par Damian Lake (cf deuxième tome), Velvet s’est faite oublier un peu sur Paris en travaillant comme secrétaire. Elle reprend contact avec un de ses anciens amis, Maximilian Dark, tout en sachant qu’il livrera à sa hiérarchie cette prise de contact.
Velvet est désormais prête à tout pour comprendre pourquoi l’agence se déchaîne contre elle après avoir fait passer son mari pour un traître. Elle devra remonter jusqu’à Washington et affronter son mentor, celui qui lui a tout appris, sans compter Damian Lake.
Une belle conclusion
Ce dernier tome est assez éblouissant d’un point de vue graphique. La résolution de l’intrigue, directement reliée au contexte des années 70 avec le scandale du Watergate, est assez réjouissante. Sans compter le personnage de Velvet, plus dure que Modesty Blaise mais bien plus sexy et séduisante.
Alors, soyons clairs, l’ensemble de la série vaut le coup et ce troisième tome aussi, une preuve de plus du talent d’Ed Brubaker et Steve Epting.