Chrysalide, la reine du monde underground des jokers, a été brutalement assassinée dans son célèbre restaurant, le Crystal Palace. Jay Ackroyd, l'ace détective privé qui a découvert son corps démembré, et Daniel Brennan, dit l'Archer, à qui l'on veut faire porter le chapeau, sont sur la piste du tueur. Leur enquête prend des allures d'odyssée cauchemardesque où s'entremêlent la violence, la passion et les plus sordides intrigues politiques.
Une véritable saga
La saga Wild Cards continue ! on avait laissé nos héros à la convention démocrate d’Atlanta en 1988 face à Gregg Hartmann, leur ancien champion dont ils avaient découvert la vraie nature. Or, en lisant Ace in the hole, on apprenait qu’à New York, les choses allaient assez mal, avec l’assassinat de Chrysalide. Dead Man’s hand, septième volume du cycle, écrit à la manière d’un roman par George R.R. Martin et John J. Miller entreprend de nous raconter ces évènements.
Cherchez le meurtrier
Chrysalide donc, mutante à la peau transparente, reine du monde de la nuit façon joker, a été brutalement assassinée dans son célèbre restaurant, le Crystal Palace. Elle avait engagé Jay Ackroyd, l'as détective privé capable de téléporter ses adversaires pour la protéger. Mais il n’a pu que découvrir son corps et en conçoit frustration et colère. On découvre sur la victime une carte typique de celles laissées par Franc-Tireur, un justicier disparu depuis quelques mois. Mais Daniel Brennan, alias Franc-Tireur réapparaît, furieux qu’on veuille lui faire porter le chapeau de l’assassinat de cette femme qu’il a aimé. Voilà donc Ackroyd et Brennan sur la piste du tueur. Ils vont découvrir la trace d’un mutant diabolique, Ti Malice, pendant qu’à Atlanta, docteur Tachyon et Hiram Worcester découvrent la vérité sur leur héros politique…
Un épisode de plus d’une histoire toujours passionnante
Acquittons-nous tout de suite d’une objection : au bout de sept volumes, les plus réussis sont les anthologies, rassemblant plusieurs signatures sous la houlette éditoriale de George R.R. Martin, très efficacement secondé par Melinda Snodgrass. Ceux qui s’apparent plus à des romans manquent d’une certaine richesse chorale. Pour autant Dead Man’s Hand se lit très bien, avec son lot de rebondissements, malgré quelques répétitions inévitables par rapport au précédent volume. On ne se lasse pas de cet univers.
Sylvain Bonnet