Invasion - la longue traque 1

D. Nolan Clark - Invasion

Du thriller à la science-fiction

Invasion : la longue traque est le premier roman de science-fiction pour D.Nolan Clark plus connu sous le nom de David Wellington, auteur d’une vingtaine d’ouvrages relevant du thriller, de la fantasy (la série Les sept lames, également traduite chez Bragelonne) et de l’horreur (Zombie story). C’est donc avec un certain métier qu’il attaque le genre du space opera, plutôt codifié tout de même.

Une nouvelle menace dans un espace humain pacifié

L’humanité, après avoir connu des guerres incessantes, connaît enfin la paix dans les systèmes qu’elle a colonisé, grâce à la protection de la Navy. Mais la paix peut être aussi une plaie pour de vieux pilotes de chasse comme Aleister Lanoe. Lorsque les habitants de la planète Niraya appellent au secours, personne ne répond pas. Ni les politiciens, ni les bureaucrates. Heureusement pour eux, Lanoe, après avoir déjoué une arnaque montée par un gardien de la Navy nommé Maggs, Propose de les aider… il fait même appel à de vieux adversaire comme Valk ou à des anciens coéquipiers comme Zhang ou Etha ainsi qu’un jeune homme, Thom, à qui il a sauvé la mise. Il embauche même Maggs qui a beaucoup à se faire pardonner. Tout ce petit monde s’embarque pour Niraya : ils vont être très surpris de voir qui est, au final, leur adversaire…

Bien mené, sans plus

En lisant Invasion : la longue traque, on a l’impression que Clark a coché toutes cases du cahier des charges du space opera : batailles spatiales, trame géopolitique complexe, un groupe d’humains à la gestion difficile (pauvre Lanoe !), premier contact (non, je ne spoilerai pas, lisez les presque 500 pages pour savoir !), planète sauvage, intelligence artificielle, etc… notons tout de suite que notre (jeune) auteur de science-fiction s’en sort pas mal : l’histoire est bien rythmée, malgré ici et là quelques longueurs, et le twist final marque bien. Rien d’original cependant ici, du moins au bout du premier tome et si la suite réserve des surprises… eh bien il aurait fallu en réserver quelques-unes dès le premier volume ! Pour les aficionados du genre et les curieux qui ceux ont beaucoup de temps pour lire.

Sylvain Bonnet