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Conquêtes 2 : Deluvenn

Aux éditions : 
Date de parution : 23/01/19  -  BD
ISBN : 9782302074101
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Une planète bleue où l’eau submerge la plupart des terres. Au fond de l’océan et sur les rares sommets émergés subsistent les ruines d’anciennes civilisations qui adoraient une race de pieuvre douée de pouvoirs psychiques... Les gigantesques céphalopodes refont surface pour accueillir les humains qui se sont installés sur les îlots. Mais les aliens ne sont pas aussi pacifiques qu’ils le paraissent et prennent le contrôle de certains humains. Une guerre commence, mais le conflit oppose cette fois l’homme à l’homme.

SylvainB   - le 19/03/2019

Nicolas Jarry - Conquêtes 2 : Deluvenn

Nouveau duo pour une série anthologique

On avait lu avec curiosité l’année dernière Islandia scénarisée par Jean-Luc Istin. Voici donc le volume 2 de cette série qui narre la colonisation de cinq planètes différentes par les humains. Pour Deluvenn, c’est Nicolas Jarry qui s’y colle, auteur des Contes de Brocéliande chez Soleil et des Exilés d’Asceltis (en collaboration avec Jean-Luc Istin). Sur cet album il collabore avec le dessinateur Bertrand Benoit qui s’est quant à lui illustré sur Oracle 2. Reste maintenant à savoir si le duo tient ici la route.

Le cauchemar bleu

Idris est un mécano mal embouché embarqué sur une expédition de colons issus de la sphère méditerranéenne. Il blesse accidentellement un officier et se retrouve mis aux arrêts tout en étant obligé de travailler tellement on manque d’hommes expérimentés. Idris a un garçon et une fille ainsi qu’une ex-femme scientifique, Emzara, qui l’a quitté parce qu’elle ne supportait plus son comportement autodestructeur. Arrivé sur Deluvenn, les humains sont pris par un certain enthousiasme, même si on doit déplorer la mort de la majorité des colons cryogénisés. On découvre cependant les traces d’une civilisation amphibie dans les océans. Mieux encore, les hauts fonds sous-marins sont hantés par des céphalopodes géants, avec qui le fils d’Idris communique. Quant à Idris, forgé par sa vie dans la rue, il s’attend au pire. La suite va lui montrer qu’il avait raison : la paranoïa aide à rester en vie.

Un album sans génie

On ne peut ressortir déçu de Deluvenn. Il y a de l’action, un peu de suspense. On peut regretter ici où là des visages un peu caricaturaux, propres à des expressions martiales ou en colère (on croirait parfois du Rob Liefield)…Le vrai problème ici est qu’on referme l’album et qu’on aurait pu faire autre chose (préparer le dîner par exemple) et que ce serait pareil. L’histoire fait penser vaguement à Aquablue (à cause des océans et des militaires) mais sans le talent de Vatine. Dommage.

Sylvain Bonnet

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