Adapter un roman à succès
On trouve au scénario de cet album Harry Bozino, connu pour son adaptation du roman de Julia Verlanger, Planètes orphelines. Roberto Meli est surtout connu pour ses travaux dans la bande dessinée historique : on lui doit ainsi des albums consacrés à Lincoln, Robespierre ou Saladin coédités par Glénat et Fayard. Ils s’associent ici pour l’adaptation d’un roman d’Antoine Tracqui, Point zéro, paru aux éditions Critic et qui avait obtenu le prix Futuriales en 2014. Que donne le travail de ce duo ?
Mystère en Antarctique
Caleb McKay et son équipe sont sauvés d’une embuscade au Soudan par l’intervention de la sécurité de la K2 Corp. Cette société veut embaucher Caleb et sa société pour une expédition en Antarctique où a été découvert un artefact qui se dégage en plus de la glace (merci le réchauffement climatique). McKay s’étonne que ce soit sa société qui soit choisie mais sa situation financière ne lui permet pas de faire le difficile. Il rencontre bientôt le patron, Kjölsrud, qui n’en dit pas plus. Les voici bientôt face à une installation américaine des années 40, remplie de corps gelés. Et arrive une escouade qui leur tire dessus : McKay n’est pas au bout de ses surprises, surtout quand il découvre que son grand-père fut mêlé à cette histoire…
Un bon début
Comme tout premier album d’une série, La baie de l’artefact présente l’intrigue, les personnages et c’est plutôt bien mené. Le graphisme de Meli est plutôt élégant et la mise en couleurs, privilégiant des tonalités pâles qui conviennent au milieu antarctique, est réussie. Attendons la suite donc pour juger l’ensemble.
Sylvain Bonnet