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Apocalypse blanche

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Date de parution : 20/10/22  -  Livre
ISBN : 9782370492043
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Années 2050. La Terre, en pleine extase sismique, rate in extremis son but pur, son rêve métaphysique : l'extermination de l'espèce humaine. Conséquence des cataclysmes, outre onze milliards de morts, des monts, au Chili, en Alaska, ont grandi. L'un d'eux, dit-on, atteindrait 16 000 mètres d'altitude. Ce "Strato-McKinley" défie les Chamoniards encore en vie. Naît l'alpinisme "zen" ou "stratosphérique". C'est là que j'interviens, mon vieux aussi, taiseux, nudiste - inventeur de l'alpinu - et bientôt disparu. En vingt ans j'échoue six fois au mont suprême. Pire, on m'implique dans le massacre de 87 zigues au camp de base. Et pire encore, à mon septième assaut du Strato (ce monstre glacé dont la Pensée me hante), cette fois j'ai un fil à la patte imposé par notre louche gouvernement mondial. Interdiction d'échouer, sous peine de mort - quand menace l'Apocalypse Snow finale. Et le vieux - le plus grand alpiniste connu - qui ne reparaît toujours pas ? Je me rappelle au moins son enseignement : "La vérité est le contraire de ce qu'on pense".

SylvainB   - le 31/08/2023

Un roman unique, un roman étonnant, entre science fiction, fable et polar : Apocalypse blanche de Jacques Amblard

L’avenir sur la montagne

Bienvenue dans un futur où l’humanité a été décimée suite à deux ondes inconnues… Mais il y a des survivants qui ont assisté à des changements stupéfiants : des montagnes ont grandi ! L’une d’elles, le Strato-McKinley, que tous appellent le Strato, dépasserait les 16 000 mètres. Cela ne peut que déclencher l’envie d’en faire l’ascension chez les alpinistes, nombreux chez les survivants. L’un d’entre eux, narrateur du livre, a plusieurs échoué à la gravir, comme son père d’ailleurs. Quand 87 personnes sont massacrées dans un camp de base, il est soupçonné par la police. Elle finit par le blanchir… et enquête sur son père. Le narrateur, déjà perturbé par la disparition de ses enfants, n’est qu’au début de ses ennuis car bien des mystères se cache derrière le Strato…

Un roman difficile

Difficile de critiquer Apocalypse blanche qui tient à la fois du roman policier, de la fable et de la comédie sans oublier un sous-texte écologique… Jacques Amblard a mis paraît-il des années à l’écrire, avec pas mal d’ambition. Et le résultat est unique. Reste que ce roman est très difficile à suivre, souvent décousu, avec des ruptures de ton que certains aimeront (et qui déconcerteront les autres). Notons au passage que le personnage principal flirte parfois avec la folie, c’est parfois étrange à lire… Apocalypse blanche plaira aux amateurs de sensations fortes.

 

Sylvain Bonnet

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