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Corsaire de l'espace

Poul Anderson (Auteur), Pierre Billon (Traducteur), Pascal Blanché (Illustrateur de couverture), Pierre-Paul Durastanti (Traducteur)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 13/04/23  -  Livre
ISBN : 9782381630823
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Loin, très loin dans les Marges galactiques : Nouvelle-Europe, minuscule colonie française perdue au cœur de l’espace profond, coule des jours paisibles. Jusqu’à ce que les Alérioniens, une race extraterrestre résolue à contenir l’essaimage humain, s’emparent de la planète et déciment sa population. Sur Terre, la Fédération mondiale est pétrifiée. De peur d’un embrasement général, et malgré l’insistance de la France, la Fédération paraît décidée à laisser faire. Or, il semble bien qu’il y ait des survivants sur Nouvelle-Europe… Pour Gunnar Heim, ancien commandant de marine spatiale devenu capitaine d’industrie, c’est inacceptable. Si les gouvernements terriens refusent de prendre leurs responsabilités, qu’à cela ne tienne, lui prendra la sienne. Quitte à se faire… corsaire de l’espace !

SylvainB   - le 02/09/2023

Poul Anderson - Corsaire de l'espace, du space opera à l’ancienne !

Sauver à tout prix une colonieFrançaise !

Nouvelle-Europe est une planète peuplée par des colons français, non loin de l’espace contrôlé par la civilisation d’Alérion. Hostile envers l’humanité, qu’ils perçoivent comme une concurrente, les Alérionais profitent d’un prétexte pour bombarder la planète et massacrer les habitants. Mais ceux-ci sont habiles, survivent et résistent. Au sein de la Fédération mondiale sur Terre, beaucoup militent pour un apaisement envers Alérion. Gunnar Heim, ancien soldat et grand patron de l’industrie, révolté par cet abandon, décide d’armer un navire corsaire, avec le soutien de la France, et de recruter un équipage. Il va devoir face aux navires d’Alérion et aussi à des pacifistes humains. Gunnar n’est pas au bout de ses peines !

Du space opera à l’ancienne ma bonne dame !

Lire Corsaire de l’espace renvoie à l’adolescence de l’auteur de ces lignes, qui allait acheter les derniers romans de la collection fleuve noir pour son père, pour ensuite les lire en cachette. Ici, il y a de l’action et pas mal de rebondissements, avec aussi de l’humour : une ambiance typique d’Anderson. Selon Jean-Daniel Brèque, il y a aussi dans ce roman des hommages implicites à l’auteur Français Francis Carsac, avec qui Anderson s’était lié d’amitié. C’est efficace, on regrette juste une certaine tendance inutile à la sentimentalité, mal maîtrisée… L’ensemble éveille une certaine nostalgie. A lire. Signalons enfin la très belle couverture réalisée par Pascal Blanché.

 

Sylvain Bonnet

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