Un matin, Sébastien se retrouve mystérieusement paralysé d'une jambe. Face à l'impuissance de la médecine et après d'étranges apparitions, démarre alors un étonnant voyage intérieur, fait de méditations et de visualisations, qui transformera sa vision de la vie. Récit initiatique autobiographique hors du commun, cet ouvrage est un témoignage saisissant sur la spiritualité, l'amour et la mort.
Un matin où…
Jeune dessinateur, Sébastien se balade dans la rue quand, tout à coup, il s’effondre. Il est paralysé d’une jambe. Un rapide examen à l’hôpital semble indiquer qu’il s’agit du ménisque, on lui parle d’opération mais il écoute sa mère et fait un examen IRM : il n’y a rien. Pour autant, il a toujours du mal à marcher et souffre beaucoup. Ça tombe mal car il doit partir au Japon retrouver sa fiancée Natsuki. Ça ne l’empêche pas de faire la fête et de la tromper…
Il part donc là-bas et rien ne marche comme prévu. Il finit même par quitter sa fiancée. Son mal révèle autre chose. Et si le problème de Sébastien était d’un ordre ? Il entame alors un voyage initiatique, entre Yi-King et méditations qui doit l’amener au cœur de ses problèmes : lui.
Entre fantastique et quête spirituelle
Voici un drôle d’objet, au graphisme très inspiré par le manga et c’est normal : Pons a travaillé au Japon sur des longs-métrages d’animation. Il est visiblement passionné par ce pays et cela se sent dans cet album : pourquoi pas, le Japon est un endroit fascinant. Les Sanctuaires oscille en tout cas entre récit autobiographique, quête spirituelle et visions quasi-fantastiques : le héros rêve de la Gorgone, de monstres, de sorcières. Waouh ! Le graphisme très travaillé aide à faire passer une histoire parfois absconse. Beaucoup aimeront Les Sanctuaires en tout cas.
Sylvain Bonnet