La Chronique de 16h16
Sand a écrit: |
Parce que quand il y a quelque chose d'objectivitement très fort, il ne reste vraiment plus que les goûts et les couleurs pour expliquer (je dis bien expliquer, pas justifier - on n'a jamais rien à justifier en matière d'affection) un ressenti affectif inverse du ressenti intellectuel. On peut passer à côté d'un chef d'oeuvre (voire s'y endormir) ou être très indulgent sur une sombre merde, sans vraiment savoir pourquoi, simplement parce que, au fond, le coeur n'y est pas. Ni le coeur à adorer, ni celui à haïr. Et cela même si le cerveau est en train de clignoter de partout sous l'effet de la virtuosité ou de l'abyssale connerie. |