Prix
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Bankgreen (1) est ton dernier roman, ton huitième, aux éditions Le Belial’. Peut-on dire que le fait d’être publié une nouvelle fois chez cet éditeur (La cinquième fois) est une marque de confiance de la part d’Olivier Girard ? T. D. R. : Plus que cela, le témoignage d'une réelle amitié humaine. Il me faut un certain temps pour accorder une totale confiance en quelqu'un (j'ai bien dit totale), c'est un de mes grands défauts; les séquelles d'une enfance et d'une adolescence où la méfiance à l'égard du père était une question de survie — je n'exagère pas. On peut dire ce qu'on veut d'Olivier, mais c'est un type qui a de l'estomac, avec une vraie vision d'éditeur. C'est ça que j'ai fini par comprendre, avec le temps. Je crois aussi qu'on a une profonde estime réciproque et malgré les orages qu'on a traversés — parce que c'est arrivé quand même — eh bien, on est toujours là, lui et moi. J'ai été sidéré par le travail qu'il a accompli sur Bankgreen (ses relectures minutieuses pour les points de détail ou de logique, le temps qu'il m'a accordé, son respect pour le texte, l'affection qu'il avait pour l'histoire). Je n'oublierai jamais cette période bénie qui a précédé la sortie du roman. Si Bankgreen est ce qu'elle est, c'est grâce à lui aussi. |
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A noter : une autre interview de Thierry Di Rollo accordée à ActuSF, qu'on peut retrouver là
Priscilla