Cette fois c’est officiellement parti ! Le 17 Octobre dernier, les participants du projet « Nos Futurs » se sont réunis à l’Ecole Polytechnique. L’objectif : leur permettre de se rencontrer et de commencer à phosphorer sur les futurs du changement climatique, pour préparer une anthologie de science et de fiction, à paraître à l’été 2020.
La journée a débuté par deux mini-conférences, une sur le changement climatique, une sur les fictions ayant traité du sujet. De quoi asseoir un solide socle de connaissances commun. Ensuite, l’équipe a fait un topo sur l’historique du projet aux auteurs et chercheurs engagés dans « Nos Futurs » (voir article) : de sa naissance au détour d’une discussion en marge des Utopiales 2018, au recrutement des auteurs et des chercheurs, en passant par la consultation des futurs lecteurs sur les thèmes qui les intéressaient le plus à travers le sondage (voir article) qui a reçu plus de 800 participations !
Ce temps visait aussi à leur présenter les partenaires grâce auxquels le projet peut se faire :
-
la Diagonale Paris Saclay, dont la subvention permettra de payer les auteurs et d’imprimer les premiers exemplaires du livre, qui seront ensuite distribués gratuitement aux médiathèques de la région
-
la chaire internationale de recherche et d’enseignement Arts et Sciences Ecole Polytechnique/Arts décos, qui finançait notamment cette journée de rencontre
-
la fondation Elyx, qui a pour ambition de participer à la prise de conscience de tous les enjeux sociétaux nouveaux à travers des manifestations culturelles et technologiques. Cette volonté s’incarne ici dans la couverture du livre, que Yacine Ait Kaci, le « papa » de ce petit bonhomme bâton, à bien voulu nous offrir
-
le collectif Citoyens Pour Le Climat, qui a immédiatement accepté de soutenir et relayer le projet à ces 80 000 membres
Enfin, la matinée a permis de repréciser calibrages, délais de rendu des textes et modalités de collaboration au sein des binômes auteurs-chercheurs. Charge à eux d’imaginer les possibles du changement climatique, les auteurs en explorant l’espace de tous les possibles ; et les chercheurs en posant le cadre de ce que l’on sait faire et le futur vers lequel il sera vraisemblablement possible de tendre.
L’après-midi a été consacrée aux premiers échanges au sein des binômes pour laisser foisonner les idées – puis au partage des premières pistes, pour que tous repartent avec une vision d’ensemble du projet et partagent avec nous l’envie impatiente de lire tous ces textes.
Aline Aurias
