Parution : La Science-fiction en France.

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Vient de paraître aux Presses universitaires de Paris-Sorbonne, La Science-fiction en France. Théorie et histoire d’une littérature de Simon Bréan. 

 

« Robot », « voyage dans l’espace », « voyage dans le temps », « mutants »…Georges Wells, Mark Twain, Le Meilleur des mondes, L’an 2000…voilà les premiers mots qui viennent lorsque l’on dit « Science-fiction » à un français. Réponse sans doute simpliste mais qui résume la vision la plus commune que l’on se fait de la Science-fiction : un genre anglophone défini par son thème. 
Or, c’est ce regard que souhaite changer l’ouvrage de Simon Bréan ; l’ambition du livre est de faire émerger une histoire cohérente de la Science-fiction française. 
Faire entrer dans l’histoire littéraire un genre très populaire mais souvent relégué à une place marginale passe par un exercice de définition : qu’est-ce la Science-fiction ? Interrogation qui implique en réalité la question de l’écriture, de la lecture et de l’édition de la Science-fiction.
Ainsi, le rapport entre science et fiction passe au second plan au profit d’une histoire culturelle : comment la science-fiction dialogue-t-elle avec le temps ? Une culture ? Comment s’adapte-t-elle ? Comment intègre-t-elle les souvenirs, les découvertes, son réseau de ‘fans’ ? 
Le lecteur découvrira donc à la fois un patrimoine littéraire d’une grande richesse et une page inédite de trente ans de l’histoire de l’édition (1950-1980) indissociable de la mise en perspective de ce corpus de romans français. 

Sommaire : 
Préface 
Introduction 
Chapitre I – Précurseurs et modèles : l’imagination scientifique et la science fiction 
Chapitre II – Une nouvelle littérature française (1950-1959) 
Chapitre III – La science-fiction française en crise (1960-1969) 
Chapitre IV – Une expansion éditoriale sans précédent (1970-1980) 
Chapitre V – Lire et écrire de la science-fiction en France 
Chapitre VI – Architecture des mondes de science-fiction 
Chapitre VII – Les horizons de la science-fiction. Propositions théoriques. 
Conclusion 
Bilan historique 
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