Simon a écrit :Florent a écrit :
Maintenant, demander aux jeunes auteurs de se sortir les doigts du cul et d'écrire en fermant leur gueule, c'est bien, on peut aussi demander aux éditeurs, hors Denoël et Calmann Levy, de se sortir les doigts du cul et de chercher des (bons) auteurs français inconnus au lieu de traduire des bouses bien vendues outre Manche et outre Atlantique.
Le plus rentable pour eux ça serait pas de chercher des bouses françaises ?
Non, parce que a priori, un livre en anglais qui s'est bien vendu à l'étranger a un certain potentiel commercial. C'est un gain de temps, et le temps c'est de l'argent : pas de relectures et de modifications demandées à l'auteur, un travail de promotion facilité, etc. C'est un livre clé en main qu'il "suffit" de traduire.
Je suis bien conscient que les éditeurs reçoivent 99% de manuscrits mal écrits, à base de types qui cherchent les cristaux du feu, de l'eau de l'air et de la terre pour vaincre l'empereur Schmurtz, mais n'empêche qu'il reste 1% d'auteurs peut-être géniaux qu'il faut trouver, et pour ça il faut aller à la mine.
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski