Une SF plus positive

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Eons
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Message par Eons » mer. juin 03, 2009 3:29 pm

Lensman a écrit :mais je n'ai aucune envie d'être découpé en rondelles par des sarisses, réduit en esclavage, empoisonné, etc... curieux!)
Dans quel ordre ? :lol:
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

yannminh
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Message par yannminh » mer. juil. 08, 2009 11:07 am

Je n'ai pas remonté la totalité de l'enfilade, mais il me semble que dans les oeuvres de SF "positives" la nébuleuse d'Andromède de Ivan Efremov est toujours à ce jour, je crois, un des rares roman de SF, qui décrit une utopie, et non pas une dystopie...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Antonovich_Efremov

Le problème, c'est que c'est une utopie communiste :-)

et qu'il y a sa suite moins positive "l'heure du taureau"

Sinon, par symétrie idéologique, la série Star Trek me semble être une SF relativement "positive" dans son ensemble...


Yann, Cyberpunk positif...

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bormandg
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Message par bormandg » mer. juil. 08, 2009 9:04 pm

Star Trek a été cité, sauf erreur de ma part; Efremov ne l'a pas été.
Mais le Star Trek utopiste, celui de Gene Roddenberry, et la Nébuleuse d'Andromède sont toutes deux des oeuvres qui appartiennent à une certaine époque de la SF (entre 1950 et 1970). La question qu'on se pose à juste titre est de savoir si la SF n'a pas perdu, avec sa face optimiste, sa capacité d'enchanter et d'entrainer. Ou si elle peut les retrouver... 8)
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

yannminh
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Message par yannminh » jeu. juil. 09, 2009 1:50 am

Beeen heu...

Asimov et Kubrick qui ont été cités ici ne me paraissent pas très représentatifs d'une SF contemporaine :-)

Quand à enchanter et entrainer, ben la SF ne l'a pas perdu cette capacité, suffit de voir le top des entrées au cinéma et des ventes de jeux vidéo ces derniers mois... et le contenu des oeuvres "entraineuses" n'est pas... très... heu.. .optimiste?

Yann, NooEntrainé...

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Lensman
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Message par Lensman » jeu. juil. 09, 2009 7:38 am

bormandg a écrit :Star Trek a été cité, sauf erreur de ma part; Efremov ne l'a pas été.
Mais le Star Trek utopiste, celui de Gene Roddenberry, et la Nébuleuse d'Andromède sont toutes deux des oeuvres qui appartiennent à une certaine époque de la SF (entre 1950 et 1970). La question qu'on se pose à juste titre est de savoir si la SF n'a pas perdu, avec sa face optimiste, sa capacité d'enchanter et d'entrainer. Ou si elle peut les retrouver... 8)
Si on regarde la SF à la Asimov, on peut se poser des questions sur son caractère "optimiste" ou "positif". La série Fondation montre tout de même des civilisations qui s'écroulent, qui disparaissent (parfois de manière dramatique), et d'autres qui apparaissent... Alors, "positif" ou "optimiste" de quel point de vue? si on prend les civilisations comme des "personnages", on peut peut-être dire que si certaines s'en tirent mal, d'autres se portent mieux. OK. Mais drôle d'optimisme, tout de même! Il faut abandonner le point de vue individuel :pour vivre ça de manière "optimiste", il faut tout de même, de la part du lecteur, prendre un recul assez considérable...
A ce compte, quand on est capable de prendre un tel recul, je ne vois plus très bien la pertinence de notions comme "positif", "négatif", "optimiste", "pessimiste", etc.
Oncle Joe
PS: après, on peut se réjouir, dans un texte donné, que tel ou tel personnage qui nous apparaît sympathique connaisse un meilleur sort que les autres, et on parlera de sentiment "positif . Par exemple, dans un passage comme: "Ou! Ma planète est détruite, ma race exterminée, mais je suis bien à l'abri dans mon satellite douillet avec des réserves de foie gras et de grands crus pour 150 ans! super!" Je veux bien, mais ça ne mène pas bien loin...

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marc
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Message par marc » jeu. juil. 09, 2009 8:23 am

Ce sujet me fait comprendre que j'ai toujours opté pour une SF positive/optimiste. Par exemple tous les livres qui traitent de post-apocalyptique ne m'ont jamais intéressés, genre la Terre a été ravagée par une guerre nucléaire. Par contre si une histoire se passe après l'écroulement d'une ciivilisation ailleurs que sur Terre, ça ne me dérange pas. Donc Négatif/Pessimiste, c'est très subjectif.
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Message par bormandg » jeu. juil. 09, 2009 9:21 am

Lensman a écrit :
bormandg a écrit :Star Trek a été cité, sauf erreur de ma part; Efremov ne l'a pas été.
Mais le Star Trek utopiste, celui de Gene Roddenberry, et la Nébuleuse d'Andromède sont toutes deux des oeuvres qui appartiennent à une certaine époque de la SF (entre 1950 et 1970). La question qu'on se pose à juste titre est de savoir si la SF n'a pas perdu, avec sa face optimiste, sa capacité d'enchanter et d'entrainer. Ou si elle peut les retrouver... 8)
Si on regarde la SF à la Asimov, on peut se poser des questions sur son caractère "optimiste" ou "positif". La série Fondation montre tout de même des civilisations qui s'écroulent, qui disparaissent (parfois de manière dramatique), et d'autres qui apparaissent... Alors, "positif" ou "optimiste" de quel point de vue? si on prend les civilisations comme des "personnages", on peut peut-être dire que si certaines s'en tirent mal, d'autres se portent mieux. OK. Mais drôle d'optimisme, tout de même! Il faut abandonner le point de vue individuel :pour vivre ça de manière "optimiste", il faut tout de même, de la part du lecteur, prendre un recul assez considérable...
A ce compte, quand on est capable de prendre un tel recul, je ne vois plus très bien la pertinence de notions comme "positif", "négatif", "optimiste", "pessimiste", etc.
Oncle Joe
PS: après, on peut se réjouir, dans un texte donné, que tel ou tel personnage qui nous apparaît sympathique connaisse un meilleur sort que les autres, et on parlera de sentiment "positif . Par exemple, dans un passage comme: "Ou! Ma planète est détruite, ma race exterminée, mais je suis bien à l'abri dans mon satellite douillet avec des réserves de foie gras et de grands crus pour 150 ans! super!" Je veux bien, mais ça ne mène pas bien loin...
Bon, je remets mes idées en place en changeant de terme. La SF que je regrette, ou dont j'espère la réapparition autrement que par bribes, est une SF qui nous parlait de la CONSTRUCTION d'un avenir supposé meilleur; la SF se limite trop souvent à montrer la DESTRUCTION de présents en général déjà catastrophiques.
Quant au héros solitaire qui se réalise grâge à la destruction de tous ses voisins et gêneurs, il peut paraître intéressant le temps de la lecture, et on préfère l'oublier en fermant le livre. :twisted: :twisted:
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Zarcania
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Message par Zarcania » jeu. juil. 09, 2009 9:31 am

Lensman a écrit :
bormandg a écrit :Star Trek a été cité, sauf erreur de ma part; Efremov ne l'a pas été.
Mais le Star Trek utopiste, celui de Gene Roddenberry, et la Nébuleuse d'Andromède sont toutes deux des oeuvres qui appartiennent à une certaine époque de la SF (entre 1950 et 1970). La question qu'on se pose à juste titre est de savoir si la SF n'a pas perdu, avec sa face optimiste, sa capacité d'enchanter et d'entrainer. Ou si elle peut les retrouver... 8)
Si on regarde la SF à la Asimov, on peut se poser des questions sur son caractère "optimiste" ou "positif". La série Fondation montre tout de même des civilisations qui s'écroulent, qui disparaissent (parfois de manière dramatique), et d'autres qui apparaissent... Alors, "positif" ou "optimiste" de quel point de vue? si on prend les civilisations comme des "personnages", on peut peut-être dire que si certaines s'en tirent mal, d'autres se portent mieux. OK. Mais drôle d'optimisme, tout de même! Il faut abandonner le point de vue individuel :pour vivre ça de manière "optimiste", il faut tout de même, de la part du lecteur, prendre un recul assez considérable...
A ce compte, quand on est capable de prendre un tel recul, je ne vois plus très bien la pertinence de notions comme "positif", "négatif", "optimiste", "pessimiste", etc.
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PS: après, on peut se réjouir, dans un texte donné, que tel ou tel personnage qui nous apparaît sympathique connaisse un meilleur sort que les autres, et on parlera de sentiment "positif . Par exemple, dans un passage comme: "Ou! Ma planète est détruite, ma race exterminée, mais je suis bien à l'abri dans mon satellite douillet avec des réserves de foie gras et de grands crus pour 150 ans! super!" Je veux bien, mais ça ne mène pas bien loin...
La question du point de vue est primordiale, pour les communistes, la SF "positive" sera très différente que pour les capitalistes...

Chaque civilisation ou génération aura sa propre positive attitude :
Demandez à nos grands parents d'imaginer vivre dans un monde ou règne le respect de l'environnement etc, ils n'y arrivent pas, pour eux c'est plutôt un monde en paix.
Demandez à Jean-Piere Rafarin, c'est Lorie pour lui...

Zarca
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Message par Erion » jeu. juil. 09, 2009 9:38 am

Zarcania a écrit : Demandez à nos grands parents d'imaginer vivre dans un monde ou règne le respect de l'environnement etc,
Zarca
On a dit imaginer un monde positif, pas une dictature. ^^;
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/

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Lensman
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Message par Lensman » jeu. juil. 09, 2009 9:52 am

bormandg a écrit :
Lensman a écrit : Bon, je remets mes idées en place en changeant de terme. La SF que je regrette, ou dont j'espère la réapparition autrement que par bribes, est une SF qui nous parlait de la CONSTRUCTION d'un avenir supposé meilleur; la SF se limite trop souvent à montrer la DESTRUCTION de présents en général déjà catastrophiques.
Souvent, on est placé dans un univers qui est... déjà en place. Dans Star Trek, on est dans une sorte de futur/présent perpétuel vaguement idéal, en soi, ça ne présente pas beaucoup d'intérêt...
Tout de même, Georges, si l'on assiste à la destruction d'une MAUVAISE civilisation (en tout cas, ressentie comme telle par le lecteur, et décrite comme telle par l'auteur), cela peut être vu comme positif. Je dis une bêtise?
Par ailleurs, peux-tu donner un exemple précis de roman que tu mettrais dans ta catégorie positive?

Marc, ta remarque est curieuse, quant on y réfléchit. Si on te présente un avenir où on est décrite une grande civilisation humaine exaltante (je ne précise pas les détails, chacun mettra ce qu'il veut derrière), tout en te précisant qu'elle a succédé à la nôtre, qui a été détruite, est-ce que cela te poserait un problème? (Je ne parle même pas de destruction de l'humanité, mais simplement de la destruction d'une civilisation humaine, ça c'est d'ailleurs déjà vu, je crois, plus d'une fois… il y a-t-il des raisons particulières de le regretter?)

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Message par marc » jeu. juil. 09, 2009 9:55 am

Zarcania a écrit :Demandez à Jean-Piere Rafarin, c'est Lorie pour lui...
On parle de SF positive, pas de fantasme de vieux pervers.
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Message par Zarcania » jeu. juil. 09, 2009 10:13 am

marc a écrit :
Zarcania a écrit :Demandez à Jean-Piere Rafarin, c'est Lorie pour lui...
On parle de SF positive, pas de fantasme de vieux pervers.
C'était juste une petit trait d'humour sur sa déclaration Positive Attitude au moment même ou la chanson de Lorie sortait.
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Message par marc » jeu. juil. 09, 2009 10:29 am

Lensman a écrit :Marc, ta remarque est curieuse, quant on y réfléchit. Si on te présente un avenir où on est décrite une grande civilisation humaine exaltante (je ne précise pas les détails, chacun mettra ce qu'il veut derrière), tout en te précisant qu'elle a succédé à la nôtre, qui a été détruite, est-ce que cela te poserait un problème? (Je ne parle même pas de destruction de l'humanité, mais simplement de la destruction d'une civilisation humaine, ça c'est d'ailleurs déjà vu, je crois, plus d'une fois… il y a-t-il des raisons particulières de le regretter?)
Non, ça ne me poserait pas de problème et je lirai ce genre de livre. En fait ce sont les futurs à la Mad Max que je n'aime pas. On transforme l'après apocalypse en western qui ne fait pas progresser l'humanité. Par contre un monde reconstruit sur de nouvelles bases m'intéresse. C'est subtil comme distinction.
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Message par bormandg » jeu. juil. 09, 2009 10:50 am

marc a écrit :
Lensman a écrit :Marc, ta remarque est curieuse, quant on y réfléchit. Si on te présente un avenir où on est décrite une grande civilisation humaine exaltante (je ne précise pas les détails, chacun mettra ce qu'il veut derrière), tout en te précisant qu'elle a succédé à la nôtre, qui a été détruite, est-ce que cela te poserait un problème? (Je ne parle même pas de destruction de l'humanité, mais simplement de la destruction d'une civilisation humaine, ça c'est d'ailleurs déjà vu, je crois, plus d'une fois… il y a-t-il des raisons particulières de le regretter?)
Non, ça ne me poserait pas de problème et je lirai ce genre de livre. En fait ce sont les futurs à la Mad Max que je n'aime pas. On transforme l'après apocalypse en western qui ne fait pas progresser l'humanité. Par contre un monde reconstruit sur de nouvelles bases m'intéresse. C'est subtil comme distinction.
Pas si "subtil" que ça: c'est toute la différence entre une vision CONSTRUCTIVISTE et une vision PRéDATRICE, entre construire un (nouveau) monde et piller les restes de l'ancien.
Tonton, les recherches de vision constructive (je préfère ce mot à "positive") ne manquent pas, que ce soit dans la SF de l'"Âge d'or" pas envie de prendre le temps nécessaire pour séparer au tamis les CONSTRUCTIONs d'empire galactique et les CONQUÊTES, le deuxième ne rentrant pas dans le cadre désiré). Bien entendu, nombre d'auteurs s'attachent, aussi, aux ratés de cette construction, en général afin de les dépasser, mais sans omettre de les repérer; d'autant plus que ce sont ces ratés et ces problèmes qui font l'histoire... Enfin je suis sûr de trouver un certain nombre de romans qui me paraissent répondre aux critères que je me donne chez Heinlein, Herbert, Niven, Carsac (les premiers à qui je pense, si je prenais le temps nécessaire la liste s'allongerait)... 8)
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Message par Lensman » jeu. juil. 09, 2009 11:54 am

bormandg a écrit : Enfin je suis sûr de trouver un certain nombre de romans qui me paraissent répondre aux critères que je me donne chez Heinlein, Herbert, Niven, Carsac (les premiers à qui je pense, si je prenais le temps nécessaire la liste s'allongerait)... 8)
On jugera cas par cas, vraiment précisément, sur des titres donnés. Je ne suis pas si sûr que ce soit aussi flagrant. Il faudra voir, je me méfie de nos impressions trop générales...
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