Dans quel ordre ?Lensman a écrit :mais je n'ai aucune envie d'être découpé en rondelles par des sarisses, réduit en esclavage, empoisonné, etc... curieux!)
Une SF plus positive
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- Eons
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Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
						Je n'ai pas remonté la totalité de l'enfilade, mais il me semble que dans les oeuvres de SF "positives"  la nébuleuse d'Andromède de Ivan Efremov est toujours à ce jour, je crois, un des rares roman de SF, qui décrit une utopie, et non pas une dystopie...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Antonovich_Efremov
Le problème, c'est que c'est une utopie communiste
et qu'il y a sa suite moins positive "l'heure du taureau"
Sinon, par symétrie idéologique, la série Star Trek me semble être une SF relativement "positive" dans son ensemble...
Yann, Cyberpunk positif...
			
			
									
									
						http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Antonovich_Efremov
Le problème, c'est que c'est une utopie communiste
et qu'il y a sa suite moins positive "l'heure du taureau"
Sinon, par symétrie idéologique, la série Star Trek me semble être une SF relativement "positive" dans son ensemble...
Yann, Cyberpunk positif...
- bormandg
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Star Trek a été cité, sauf erreur de ma part; Efremov ne l'a pas été.
Mais le Star Trek utopiste, celui de Gene Roddenberry, et la Nébuleuse d'Andromède sont toutes deux des oeuvres qui appartiennent à une certaine époque de la SF (entre 1950 et 1970). La question qu'on se pose à juste titre est de savoir si la SF n'a pas perdu, avec sa face optimiste, sa capacité d'enchanter et d'entrainer. Ou si elle peut les retrouver...
			
			
									
									Mais le Star Trek utopiste, celui de Gene Roddenberry, et la Nébuleuse d'Andromède sont toutes deux des oeuvres qui appartiennent à une certaine époque de la SF (entre 1950 et 1970). La question qu'on se pose à juste titre est de savoir si la SF n'a pas perdu, avec sa face optimiste, sa capacité d'enchanter et d'entrainer. Ou si elle peut les retrouver...
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
						Beeen heu...
Asimov et Kubrick qui ont été cités ici ne me paraissent pas très représentatifs d'une SF contemporaine
Quand à enchanter et entrainer, ben la SF ne l'a pas perdu cette capacité, suffit de voir le top des entrées au cinéma et des ventes de jeux vidéo ces derniers mois... et le contenu des oeuvres "entraineuses" n'est pas... très... heu.. .optimiste?
Yann, NooEntrainé...
			
			
									
									
						Asimov et Kubrick qui ont été cités ici ne me paraissent pas très représentatifs d'une SF contemporaine
Quand à enchanter et entrainer, ben la SF ne l'a pas perdu cette capacité, suffit de voir le top des entrées au cinéma et des ventes de jeux vidéo ces derniers mois... et le contenu des oeuvres "entraineuses" n'est pas... très... heu.. .optimiste?
Yann, NooEntrainé...
Si on regarde la SF à la Asimov, on peut se poser des questions sur son caractère "optimiste" ou "positif". La série Fondation montre tout de même des civilisations qui s'écroulent, qui disparaissent (parfois de manière dramatique), et d'autres qui apparaissent... Alors, "positif" ou "optimiste" de quel point de vue? si on prend les civilisations comme des "personnages", on peut peut-être dire que si certaines s'en tirent mal, d'autres se portent mieux. OK. Mais drôle d'optimisme, tout de même! Il faut abandonner le point de vue individuel :pour vivre ça de manière "optimiste", il faut tout de même, de la part du lecteur, prendre un recul assez considérable...bormandg a écrit :Star Trek a été cité, sauf erreur de ma part; Efremov ne l'a pas été.
Mais le Star Trek utopiste, celui de Gene Roddenberry, et la Nébuleuse d'Andromède sont toutes deux des oeuvres qui appartiennent à une certaine époque de la SF (entre 1950 et 1970). La question qu'on se pose à juste titre est de savoir si la SF n'a pas perdu, avec sa face optimiste, sa capacité d'enchanter et d'entrainer. Ou si elle peut les retrouver...
A ce compte, quand on est capable de prendre un tel recul, je ne vois plus très bien la pertinence de notions comme "positif", "négatif", "optimiste", "pessimiste", etc.
Oncle Joe
PS: après, on peut se réjouir, dans un texte donné, que tel ou tel personnage qui nous apparaît sympathique connaisse un meilleur sort que les autres, et on parlera de sentiment "positif . Par exemple, dans un passage comme: "Ou! Ma planète est détruite, ma race exterminée, mais je suis bien à l'abri dans mon satellite douillet avec des réserves de foie gras et de grands crus pour 150 ans! super!" Je veux bien, mais ça ne mène pas bien loin...
- marc
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Ce sujet me fait comprendre que j'ai toujours opté pour une SF positive/optimiste. Par exemple tous les livres qui traitent de post-apocalyptique ne m'ont jamais intéressés, genre la Terre a été ravagée par une guerre nucléaire. Par contre si une histoire se passe après l'écroulement d'une ciivilisation ailleurs que sur Terre, ça ne me dérange pas. Donc Négatif/Pessimiste, c'est très subjectif.
			
			
									
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- bormandg
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Bon, je remets mes idées en place en changeant de terme. La SF que je regrette, ou dont j'espère la réapparition autrement que par bribes, est une SF qui nous parlait de la CONSTRUCTION d'un avenir supposé meilleur; la SF se limite trop souvent à montrer la DESTRUCTION de présents en général déjà catastrophiques.Lensman a écrit :Si on regarde la SF à la Asimov, on peut se poser des questions sur son caractère "optimiste" ou "positif". La série Fondation montre tout de même des civilisations qui s'écroulent, qui disparaissent (parfois de manière dramatique), et d'autres qui apparaissent... Alors, "positif" ou "optimiste" de quel point de vue? si on prend les civilisations comme des "personnages", on peut peut-être dire que si certaines s'en tirent mal, d'autres se portent mieux. OK. Mais drôle d'optimisme, tout de même! Il faut abandonner le point de vue individuel :pour vivre ça de manière "optimiste", il faut tout de même, de la part du lecteur, prendre un recul assez considérable...bormandg a écrit :Star Trek a été cité, sauf erreur de ma part; Efremov ne l'a pas été.
Mais le Star Trek utopiste, celui de Gene Roddenberry, et la Nébuleuse d'Andromède sont toutes deux des oeuvres qui appartiennent à une certaine époque de la SF (entre 1950 et 1970). La question qu'on se pose à juste titre est de savoir si la SF n'a pas perdu, avec sa face optimiste, sa capacité d'enchanter et d'entrainer. Ou si elle peut les retrouver...
A ce compte, quand on est capable de prendre un tel recul, je ne vois plus très bien la pertinence de notions comme "positif", "négatif", "optimiste", "pessimiste", etc.
Oncle Joe
PS: après, on peut se réjouir, dans un texte donné, que tel ou tel personnage qui nous apparaît sympathique connaisse un meilleur sort que les autres, et on parlera de sentiment "positif . Par exemple, dans un passage comme: "Ou! Ma planète est détruite, ma race exterminée, mais je suis bien à l'abri dans mon satellite douillet avec des réserves de foie gras et de grands crus pour 150 ans! super!" Je veux bien, mais ça ne mène pas bien loin...
Quant au héros solitaire qui se réalise grâge à la destruction de tous ses voisins et gêneurs, il peut paraître intéressant le temps de la lecture, et on préfère l'oublier en fermant le livre.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
						La question du point de vue est primordiale, pour les communistes, la SF "positive" sera très différente que pour les capitalistes...Lensman a écrit :Si on regarde la SF à la Asimov, on peut se poser des questions sur son caractère "optimiste" ou "positif". La série Fondation montre tout de même des civilisations qui s'écroulent, qui disparaissent (parfois de manière dramatique), et d'autres qui apparaissent... Alors, "positif" ou "optimiste" de quel point de vue? si on prend les civilisations comme des "personnages", on peut peut-être dire que si certaines s'en tirent mal, d'autres se portent mieux. OK. Mais drôle d'optimisme, tout de même! Il faut abandonner le point de vue individuel :pour vivre ça de manière "optimiste", il faut tout de même, de la part du lecteur, prendre un recul assez considérable...bormandg a écrit :Star Trek a été cité, sauf erreur de ma part; Efremov ne l'a pas été.
Mais le Star Trek utopiste, celui de Gene Roddenberry, et la Nébuleuse d'Andromède sont toutes deux des oeuvres qui appartiennent à une certaine époque de la SF (entre 1950 et 1970). La question qu'on se pose à juste titre est de savoir si la SF n'a pas perdu, avec sa face optimiste, sa capacité d'enchanter et d'entrainer. Ou si elle peut les retrouver...
A ce compte, quand on est capable de prendre un tel recul, je ne vois plus très bien la pertinence de notions comme "positif", "négatif", "optimiste", "pessimiste", etc.
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PS: après, on peut se réjouir, dans un texte donné, que tel ou tel personnage qui nous apparaît sympathique connaisse un meilleur sort que les autres, et on parlera de sentiment "positif . Par exemple, dans un passage comme: "Ou! Ma planète est détruite, ma race exterminée, mais je suis bien à l'abri dans mon satellite douillet avec des réserves de foie gras et de grands crus pour 150 ans! super!" Je veux bien, mais ça ne mène pas bien loin...
Chaque civilisation ou génération aura sa propre positive attitude :
Demandez à nos grands parents d'imaginer vivre dans un monde ou règne le respect de l'environnement etc, ils n'y arrivent pas, pour eux c'est plutôt un monde en paix.
Demandez à Jean-Piere Rafarin, c'est Lorie pour lui...
Zarca
Le temps est une drogue. À haute dose, il tue.
- Terry Pratchett -
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On a dit imaginer un monde positif, pas une dictature. ^^;Zarcania a écrit : Demandez à nos grands parents d'imaginer vivre dans un monde ou règne le respect de l'environnement etc,
Zarca
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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bormandg a écrit :Souvent, on est placé dans un univers qui est... déjà en place. Dans Star Trek, on est dans une sorte de futur/présent perpétuel vaguement idéal, en soi, ça ne présente pas beaucoup d'intérêt...Lensman a écrit : Bon, je remets mes idées en place en changeant de terme. La SF que je regrette, ou dont j'espère la réapparition autrement que par bribes, est une SF qui nous parlait de la CONSTRUCTION d'un avenir supposé meilleur; la SF se limite trop souvent à montrer la DESTRUCTION de présents en général déjà catastrophiques.
Tout de même, Georges, si l'on assiste à la destruction d'une MAUVAISE civilisation (en tout cas, ressentie comme telle par le lecteur, et décrite comme telle par l'auteur), cela peut être vu comme positif. Je dis une bêtise?
Par ailleurs, peux-tu donner un exemple précis de roman que tu mettrais dans ta catégorie positive?
Marc, ta remarque est curieuse, quant on y réfléchit. Si on te présente un avenir où on est décrite une grande civilisation humaine exaltante (je ne précise pas les détails, chacun mettra ce qu'il veut derrière), tout en te précisant qu'elle a succédé à la nôtre, qui a été détruite, est-ce que cela te poserait un problème? (Je ne parle même pas de destruction de l'humanité, mais simplement de la destruction d'une civilisation humaine, ça c'est d'ailleurs déjà vu, je crois, plus d'une fois… il y a-t-il des raisons particulières de le regretter?)
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- marc
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On parle de SF positive, pas de fantasme de vieux pervers.Zarcania a écrit :Demandez à Jean-Piere Rafarin, c'est Lorie pour lui...
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C'était juste une petit trait d'humour sur sa déclaration Positive Attitude au moment même ou la chanson de Lorie sortait.marc a écrit :On parle de SF positive, pas de fantasme de vieux pervers.Zarcania a écrit :Demandez à Jean-Piere Rafarin, c'est Lorie pour lui...
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Non, ça ne me poserait pas de problème et je lirai ce genre de livre. En fait ce sont les futurs à la Mad Max que je n'aime pas. On transforme l'après apocalypse en western qui ne fait pas progresser l'humanité. Par contre un monde reconstruit sur de nouvelles bases m'intéresse. C'est subtil comme distinction.Lensman a écrit :Marc, ta remarque est curieuse, quant on y réfléchit. Si on te présente un avenir où on est décrite une grande civilisation humaine exaltante (je ne précise pas les détails, chacun mettra ce qu'il veut derrière), tout en te précisant qu'elle a succédé à la nôtre, qui a été détruite, est-ce que cela te poserait un problème? (Je ne parle même pas de destruction de l'humanité, mais simplement de la destruction d'une civilisation humaine, ça c'est d'ailleurs déjà vu, je crois, plus d'une fois… il y a-t-il des raisons particulières de le regretter?)
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- bormandg
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Pas si "subtil" que ça: c'est toute la différence entre une vision CONSTRUCTIVISTE et une vision PRéDATRICE, entre construire un (nouveau) monde et piller les restes de l'ancien.marc a écrit :Non, ça ne me poserait pas de problème et je lirai ce genre de livre. En fait ce sont les futurs à la Mad Max que je n'aime pas. On transforme l'après apocalypse en western qui ne fait pas progresser l'humanité. Par contre un monde reconstruit sur de nouvelles bases m'intéresse. C'est subtil comme distinction.Lensman a écrit :Marc, ta remarque est curieuse, quant on y réfléchit. Si on te présente un avenir où on est décrite une grande civilisation humaine exaltante (je ne précise pas les détails, chacun mettra ce qu'il veut derrière), tout en te précisant qu'elle a succédé à la nôtre, qui a été détruite, est-ce que cela te poserait un problème? (Je ne parle même pas de destruction de l'humanité, mais simplement de la destruction d'une civilisation humaine, ça c'est d'ailleurs déjà vu, je crois, plus d'une fois… il y a-t-il des raisons particulières de le regretter?)
Tonton, les recherches de vision constructive (je préfère ce mot à "positive") ne manquent pas, que ce soit dans la SF de l'"Âge d'or" pas envie de prendre le temps nécessaire pour séparer au tamis les CONSTRUCTIONs d'empire galactique et les CONQUÊTES, le deuxième ne rentrant pas dans le cadre désiré). Bien entendu, nombre d'auteurs s'attachent, aussi, aux ratés de cette construction, en général afin de les dépasser, mais sans omettre de les repérer; d'autant plus que ce sont ces ratés et ces problèmes qui font l'histoire... Enfin je suis sûr de trouver un certain nombre de romans qui me paraissent répondre aux critères que je me donne chez Heinlein, Herbert, Niven, Carsac (les premiers à qui je pense, si je prenais le temps nécessaire la liste s'allongerait)...
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
						On jugera cas par cas, vraiment précisément, sur des titres donnés. Je ne suis pas si sûr que ce soit aussi flagrant. Il faudra voir, je me méfie de nos impressions trop générales...bormandg a écrit : Enfin je suis sûr de trouver un certain nombre de romans qui me paraissent répondre aux critères que je me donne chez Heinlein, Herbert, Niven, Carsac (les premiers à qui je pense, si je prenais le temps nécessaire la liste s'allongerait)...
Oncle Joe