Dans quel ordre ?Lensman a écrit :mais je n'ai aucune envie d'être découpé en rondelles par des sarisses, réduit en esclavage, empoisonné, etc... curieux!)

Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Dans quel ordre ?Lensman a écrit :mais je n'ai aucune envie d'être découpé en rondelles par des sarisses, réduit en esclavage, empoisonné, etc... curieux!)
Si on regarde la SF à la Asimov, on peut se poser des questions sur son caractère "optimiste" ou "positif". La série Fondation montre tout de même des civilisations qui s'écroulent, qui disparaissent (parfois de manière dramatique), et d'autres qui apparaissent... Alors, "positif" ou "optimiste" de quel point de vue? si on prend les civilisations comme des "personnages", on peut peut-être dire que si certaines s'en tirent mal, d'autres se portent mieux. OK. Mais drôle d'optimisme, tout de même! Il faut abandonner le point de vue individuel :pour vivre ça de manière "optimiste", il faut tout de même, de la part du lecteur, prendre un recul assez considérable...bormandg a écrit :Star Trek a été cité, sauf erreur de ma part; Efremov ne l'a pas été.
Mais le Star Trek utopiste, celui de Gene Roddenberry, et la Nébuleuse d'Andromède sont toutes deux des oeuvres qui appartiennent à une certaine époque de la SF (entre 1950 et 1970). La question qu'on se pose à juste titre est de savoir si la SF n'a pas perdu, avec sa face optimiste, sa capacité d'enchanter et d'entrainer. Ou si elle peut les retrouver...
Bon, je remets mes idées en place en changeant de terme. La SF que je regrette, ou dont j'espère la réapparition autrement que par bribes, est une SF qui nous parlait de la CONSTRUCTION d'un avenir supposé meilleur; la SF se limite trop souvent à montrer la DESTRUCTION de présents en général déjà catastrophiques.Lensman a écrit :Si on regarde la SF à la Asimov, on peut se poser des questions sur son caractère "optimiste" ou "positif". La série Fondation montre tout de même des civilisations qui s'écroulent, qui disparaissent (parfois de manière dramatique), et d'autres qui apparaissent... Alors, "positif" ou "optimiste" de quel point de vue? si on prend les civilisations comme des "personnages", on peut peut-être dire que si certaines s'en tirent mal, d'autres se portent mieux. OK. Mais drôle d'optimisme, tout de même! Il faut abandonner le point de vue individuel :pour vivre ça de manière "optimiste", il faut tout de même, de la part du lecteur, prendre un recul assez considérable...bormandg a écrit :Star Trek a été cité, sauf erreur de ma part; Efremov ne l'a pas été.
Mais le Star Trek utopiste, celui de Gene Roddenberry, et la Nébuleuse d'Andromède sont toutes deux des oeuvres qui appartiennent à une certaine époque de la SF (entre 1950 et 1970). La question qu'on se pose à juste titre est de savoir si la SF n'a pas perdu, avec sa face optimiste, sa capacité d'enchanter et d'entrainer. Ou si elle peut les retrouver...
A ce compte, quand on est capable de prendre un tel recul, je ne vois plus très bien la pertinence de notions comme "positif", "négatif", "optimiste", "pessimiste", etc.
Oncle Joe
PS: après, on peut se réjouir, dans un texte donné, que tel ou tel personnage qui nous apparaît sympathique connaisse un meilleur sort que les autres, et on parlera de sentiment "positif . Par exemple, dans un passage comme: "Ou! Ma planète est détruite, ma race exterminée, mais je suis bien à l'abri dans mon satellite douillet avec des réserves de foie gras et de grands crus pour 150 ans! super!" Je veux bien, mais ça ne mène pas bien loin...
La question du point de vue est primordiale, pour les communistes, la SF "positive" sera très différente que pour les capitalistes...Lensman a écrit :Si on regarde la SF à la Asimov, on peut se poser des questions sur son caractère "optimiste" ou "positif". La série Fondation montre tout de même des civilisations qui s'écroulent, qui disparaissent (parfois de manière dramatique), et d'autres qui apparaissent... Alors, "positif" ou "optimiste" de quel point de vue? si on prend les civilisations comme des "personnages", on peut peut-être dire que si certaines s'en tirent mal, d'autres se portent mieux. OK. Mais drôle d'optimisme, tout de même! Il faut abandonner le point de vue individuel :pour vivre ça de manière "optimiste", il faut tout de même, de la part du lecteur, prendre un recul assez considérable...bormandg a écrit :Star Trek a été cité, sauf erreur de ma part; Efremov ne l'a pas été.
Mais le Star Trek utopiste, celui de Gene Roddenberry, et la Nébuleuse d'Andromède sont toutes deux des oeuvres qui appartiennent à une certaine époque de la SF (entre 1950 et 1970). La question qu'on se pose à juste titre est de savoir si la SF n'a pas perdu, avec sa face optimiste, sa capacité d'enchanter et d'entrainer. Ou si elle peut les retrouver...
A ce compte, quand on est capable de prendre un tel recul, je ne vois plus très bien la pertinence de notions comme "positif", "négatif", "optimiste", "pessimiste", etc.
Oncle Joe
PS: après, on peut se réjouir, dans un texte donné, que tel ou tel personnage qui nous apparaît sympathique connaisse un meilleur sort que les autres, et on parlera de sentiment "positif . Par exemple, dans un passage comme: "Ou! Ma planète est détruite, ma race exterminée, mais je suis bien à l'abri dans mon satellite douillet avec des réserves de foie gras et de grands crus pour 150 ans! super!" Je veux bien, mais ça ne mène pas bien loin...
On a dit imaginer un monde positif, pas une dictature. ^^;Zarcania a écrit : Demandez à nos grands parents d'imaginer vivre dans un monde ou règne le respect de l'environnement etc,
Zarca
bormandg a écrit :Souvent, on est placé dans un univers qui est... déjà en place. Dans Star Trek, on est dans une sorte de futur/présent perpétuel vaguement idéal, en soi, ça ne présente pas beaucoup d'intérêt...Lensman a écrit : Bon, je remets mes idées en place en changeant de terme. La SF que je regrette, ou dont j'espère la réapparition autrement que par bribes, est une SF qui nous parlait de la CONSTRUCTION d'un avenir supposé meilleur; la SF se limite trop souvent à montrer la DESTRUCTION de présents en général déjà catastrophiques.
Tout de même, Georges, si l'on assiste à la destruction d'une MAUVAISE civilisation (en tout cas, ressentie comme telle par le lecteur, et décrite comme telle par l'auteur), cela peut être vu comme positif. Je dis une bêtise?
Par ailleurs, peux-tu donner un exemple précis de roman que tu mettrais dans ta catégorie positive?
Marc, ta remarque est curieuse, quant on y réfléchit. Si on te présente un avenir où on est décrite une grande civilisation humaine exaltante (je ne précise pas les détails, chacun mettra ce qu'il veut derrière), tout en te précisant qu'elle a succédé à la nôtre, qui a été détruite, est-ce que cela te poserait un problème? (Je ne parle même pas de destruction de l'humanité, mais simplement de la destruction d'une civilisation humaine, ça c'est d'ailleurs déjà vu, je crois, plus d'une fois… il y a-t-il des raisons particulières de le regretter?)
Oncle Joe
On parle de SF positive, pas de fantasme de vieux pervers.Zarcania a écrit :Demandez à Jean-Piere Rafarin, c'est Lorie pour lui...
C'était juste une petit trait d'humour sur sa déclaration Positive Attitude au moment même ou la chanson de Lorie sortait.marc a écrit :On parle de SF positive, pas de fantasme de vieux pervers.Zarcania a écrit :Demandez à Jean-Piere Rafarin, c'est Lorie pour lui...
Non, ça ne me poserait pas de problème et je lirai ce genre de livre. En fait ce sont les futurs à la Mad Max que je n'aime pas. On transforme l'après apocalypse en western qui ne fait pas progresser l'humanité. Par contre un monde reconstruit sur de nouvelles bases m'intéresse. C'est subtil comme distinction.Lensman a écrit :Marc, ta remarque est curieuse, quant on y réfléchit. Si on te présente un avenir où on est décrite une grande civilisation humaine exaltante (je ne précise pas les détails, chacun mettra ce qu'il veut derrière), tout en te précisant qu'elle a succédé à la nôtre, qui a été détruite, est-ce que cela te poserait un problème? (Je ne parle même pas de destruction de l'humanité, mais simplement de la destruction d'une civilisation humaine, ça c'est d'ailleurs déjà vu, je crois, plus d'une fois… il y a-t-il des raisons particulières de le regretter?)
Pas si "subtil" que ça: c'est toute la différence entre une vision CONSTRUCTIVISTE et une vision PRéDATRICE, entre construire un (nouveau) monde et piller les restes de l'ancien.marc a écrit :Non, ça ne me poserait pas de problème et je lirai ce genre de livre. En fait ce sont les futurs à la Mad Max que je n'aime pas. On transforme l'après apocalypse en western qui ne fait pas progresser l'humanité. Par contre un monde reconstruit sur de nouvelles bases m'intéresse. C'est subtil comme distinction.Lensman a écrit :Marc, ta remarque est curieuse, quant on y réfléchit. Si on te présente un avenir où on est décrite une grande civilisation humaine exaltante (je ne précise pas les détails, chacun mettra ce qu'il veut derrière), tout en te précisant qu'elle a succédé à la nôtre, qui a été détruite, est-ce que cela te poserait un problème? (Je ne parle même pas de destruction de l'humanité, mais simplement de la destruction d'une civilisation humaine, ça c'est d'ailleurs déjà vu, je crois, plus d'une fois… il y a-t-il des raisons particulières de le regretter?)
On jugera cas par cas, vraiment précisément, sur des titres donnés. Je ne suis pas si sûr que ce soit aussi flagrant. Il faudra voir, je me méfie de nos impressions trop générales...bormandg a écrit : Enfin je suis sûr de trouver un certain nombre de romans qui me paraissent répondre aux critères que je me donne chez Heinlein, Herbert, Niven, Carsac (les premiers à qui je pense, si je prenais le temps nécessaire la liste s'allongerait)...