On connait très peu de choses au sujet de John Gregory Betancourt. Il est né dans le Missouri en 1963 et après avoir passé une grande partie de sa jeunesse en Europe, il devient écrivain et éditeur spécialisé dans la littérature de l’imaginaire. En France, on le découvre avec la trilogie du Prélude aux Neuf Princes d’Ambre.

Complots et meurtres aux cours du Chaos

Grâce au schéma interne qu’Oberon possède, il réussit à envoyer toute sa famille dans les Ombres lors d’une attaque surprise des créatures de l’enfer. Quant à lui, il se retrouve dans l’au-delà, l’ombre la plus proche des cours du Chaos en compagnie de son frère Aber et de leur père Dworkin.

Dans ce lieu, ils trouvent un peu de repos, ce qui va leur permettre de faire le point. Mais ce répit est de courte durée car les monstre sont toujours là. D’autant plus que Dworkin a de nouveau disparu. Beaucoup de questions sont posées sans qu’aucune réponse ne soit apportée et Oberon va devoir trouver tout seul pourquoi et qui en veut à sa famille. Il détient en lui une clé importante qu’il va devoir comprendre.

Un auteur fidèle à l’univers de Zelazny

Les bases de l’univers d’Ambre sont posées. Au fur et à mesure que l’on avance dans l’histoire on comprend mieux pourquoi Ambre aura tant d’influence sur les cours du Chaos. Avec une simplicité évidente et déconcertante John Gregory Betancourt nous montre comment sont régies les forces élémentaires de l’univers. L’histoire se dévoile petit à petit et c’est avec bonheur que l’on renoue avec l’environnement de Zelzany. Il est intéressant de noter comment Betancourt jongle avec son univers tout en restant fidèle à celui créé par Roger Zelazny. Il n’y a pas d’incohérence et le passé obscur sur la création d’Ambre, abordé par Zelazny, se dévoile sous nos yeux. A tous les amoureux des Neuf Princes d’Ambre, je conseille cette trilogie. Quant aux autres, je vous conseille de lire le cycle de Zelazny en premier.