- le  
Dossier Joahn Heliot
Commenter

Dossier Joahn Heliot

Revue bien installée dans le paysage de la science fiction française, Galaxies alterne depuis 2 ans les dossiers sur les auteurs français et les auteurs étrangers. Le numéro 26 étant consacré à Kathleen Ann Goonan, le 27 permettra aux lecteurs de découvrir un peu mieux Johan Heliot. Fraîchement débarqué en littérature, il assure depuis deux ans une production régulière dont on peut citer La Lune seule le sait, Pandémonium et prochainement dans les mois qui viennent Obsidio (à paraître chez Denoël), Faërie Hackers (à paraître chez Mnémos) et La harpe aux étoiles (à paraître chez Imaginaires sans frontières, tiens tiens…). Sa présence en tête d'affiche de Galaxies est étonnante après Ayerdhal, Ligny, Genefort ou Pagel, mais compréhensible en sa qualité de jeune auteur prometteur.

Jean-Pierre Andrevon

Hormis l'aventure Steampunk autour de l'exposition universelle de 1889 à Paris de Johan Héliot, la partie nouvelle de ce numéro est plutôt bien fournie comme d'habitude. Le texte le plus touchant et le plus accrocheur est sans doute celui de Jean-Pierre Andrevon : Comme un rêve qui revient où il met en scène le retour des dinosaures sur Terre. A noter également l'hommage futuriste à Kipling d'Olivier Paquet (Rudyard Kipling 2210) et le récit plutôt trash de Nalo Hopkinson La gangue. Dans ce dernier un couple se retrouve au prise avec une combinaison électrique censée augmenter leur plaisir pendant l'acte sexuel mais qui fini par prendre une vie propre. On passera par contre un peu plus vite sur le texte de Mike Resnick et sur celui de Michaël Marrak.

Moyen

Les numéros de Galaxies se suivent et se ressemblent. Un dossier pas mal ficelé et des nouvelles de qualité. Reste que ce 27ème opus nous laisse un peu sur notre faim, à moins que ce ne soit l'habitude. Disons que seul la nouvelle d'Andrevon sort son épingle du jeu, les autres textes étant sympathique mais sans plus. Un numéro moyen donc.

à lire aussi

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?