Pourquoi faut-il absolument que vous lisiez Écarlate de Philippe Auribeau ?
A l'occasion de la sortie d’Ecarlate de Philippe Auribeau aux éditions Actusf le 20 mars prochain, découvrez quatre bonnes raisons de lire cet ouvrage.
Parce que c’est la rencontre du roman noir et du fantastique.
Tout commence avec une équipe du Bureau of investigation, dépêchée à Providence pour un meurtre horrible. Mais plus l’enquête avance, plus elle s’embourbe. Les trois personnages principaux s’enferment peu à peu dans un huis clos étrange, empêtrés dans le voile glauque qui recouvre toute la ville. Des speakeasy jusque dans les bois en passant par l’asile, les événements inexplicables s’accumulent. Et les réponses sont toutes plus poisseuses les unes que les autres…
Parce que les ombres de Stephen King et de Clive Barker planent sur Écarlate.
L’ambiance de cette ville du Massachusetts est suffocante et dérangeante. Les gens y ont tous des secrets qu’ils préfèrent garder enfouis. On soulève une pierre et c’est dix affaires louches de prohibition, de mafia, de pots de vin… qui s’échappent. Si vous aimer les ambiances des petites villes à la Stephen King où tout le monde à quelque chose de honteux à cacher, vous ne serez pas déçu. Et la scène de crime est digne des meilleurs passages de splaterpunk d’un autre grand maître de l’horreur : Clive Barker. Vous voilà prévenus !
Parce que le mythe de Cthulhu est suggéré avec subtilité.
Ici, ce ne sont pas les monstres, mais les ombres qui sont inquiétantes : une silhouette qui revient trop souvent, un détail déroutant que la logique n’arrive pas à expliquer tout à fait, un nom qui vous rappelle définitivement quelque chose et qui vous met indiciblement mal à l’aise (vous avez dit Whateley?) sans oublier bien sûr La Lettre écarlate, ce fameux livre qui revient sans cesse comme une rengaine qui rend fou. Aucune tentacule, ni créatures hideuses et titanesques dans Écarlate. Amateurs de grands anciens passer votre chemin.
Parce que Philippe Auribeau a déjà ses lettres (écarlates ?) de noblesse dans les littératures de l’imaginaire.
Philippe Auribeau est bien connu du monde du jeu de rôle pour avoir travaillé sur l’adaptation des Chroniques des Féals, basées sur les romans de Mathieu Gaborit, mais aussi sur la gamme L’Appel de Cthulhu d’après les œuvres de H. Lovecraft ou plus récemment sur la version française de Runequest.
Il a aussi travaillé sur le jeu de rôle les Lames du Cardinal tiré de la trilogie de Pierre Pevel. Mais il lui a également donné une suite à cette trilogie avec son premier roman de fantasy : L’Héritage de Richelieu (Bragelonne) ! Une référence de marque, à n’en pas douter.
