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L’Appel des grands cors - Le dernier volet de Chevauche-brumes de Thibaud Latil-Nicolas se dévoile
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L’Appel des grands cors - Le dernier volet de Chevauche-brumes de Thibaud Latil-Nicolas se dévoile

Vendredi 19 mars sortira le 3ème et dernier volet de Chevauche-brumes, L’Appel des grands cors, de Thibaud Latil-Nicolas aux éditions Mnémos.
A cette occasion, l'auteur revient sur l'écriture de cette première trilogie de dark fantasy.

Actusf : Le Bleu-Royaume est de nouveau en danger ! Après la brume inquiétante et les tentacules collants, qu’est-ce qui attend nos lectrices et lecteurs ?

Thibaud Latil-Nicolas : La folie de la désunion! Les mélampyges sont toujours là, leurs griffes déchirent les chairs du royaume et se rapprochent de ses organes vitaux. Et pourtant, ni le Roy, ni le Culte d'Enoch n'ont pris conscience de l'imminence de la menace. Longemar et Îles Jumelles restent absorbées par la conduite habituelle de leurs affaire. Seul Hondelbert, le Haut-Suzerain de l'Eterlandd qui a combattu en personne les bêtes de l'ombre, sait quel péril foule le seuil de sa demeure. Au-delà du fracas des mufles contre les boucliers, c'est le choc des visions qu'ont les Princes de leurs devoir, qui leur mettra à tous un genou en terre.

Actusf : Intrigues, actions et surtout une fantasy dépassant quelques fois les cadres imposés pour nous parler du présent. Est-ce une volonté de votre part de lier ainsi l’histoire de notre monde à un autre, plus imaginaire ?

Thibaud Latil-Nicolas : Une œuvre est toujours le fruit de son époque, volontairement où non. Me concernant, j'ai fait exprès de glisser des thématiques actuelles dans la trajectoire de mes personnages et dans certains de mes choix narratifs. Mes romans ne sont pas des plaidoyers, car cela risquerait de faire d'eux de mauvais romans d'aventure. L'immersion, la peur, la joie, l'impatience doivent se combiner pour donner au lecteur une expérience de lecture qu'il n'oubliera pas. Et le fait de mettre en parallèle certains thèmes avec notre modernité donne un souffle supplémentaire, une petite dose de cohérence en plus qui donne de la crédibilité à l'ensemble.

Actusf : La force des Chevauche-brumes réside, à n’en pas douter, dans les forts caractères de vos personnages. Y en a-t-il un ou une qui vous semble le ou la plus proche de vous ?

Thibaud Latil-Nicolas : Varago! Parce que c'est le meilleur!
Plus sérieusement, Varago avec sa carapace extérieure qui cache bien des tourments personnels me ressemble le plus. Ophélie un peu aussi avec, au début du moins, sa confiance dans l'honnêteté des gens, y compris des princes dont elle reçoit ses ordres. Enfin, Saléon, avec sa part d'orgueil me renvoie également une image de moi-même, pas toujours la plus flatteuse mais qui constitue ma nature.

Actusf : Et chez les ennemis de vos héros ?

Thibaud Latil-Nicolas : Je ne m'identifie pas à Juxs qui est un fanatique et qui, de ce fait, refuse de faire un pas vers l'autre. J'ai bien des défauts mais pas celui de penser que mes opinions sont à ce point valables que je peux me permettre d'être agressif et virulent envers ceux qui viennent simplement les contredire où les tempérer. En revanche, il y a chez Théclin une part de lâcheté qui ne m'est pas étrangère. Loin de vouloir cautionner ce qu'il a fait (et que je ne détaillerai pas pour ne rien révéler), je décris chez Théclin quelque chose de terrible mais qui nous guette tous: la capacité à se chercher des excuses, des prétextes pour ne pas assumer pleinement les fautes qui ont pu être les nôtres.

Actusf : Avec la fin de cette trilogie, quel est votre ressenti sur les aventures des chevauche-brumes remarquées par bon nombre de lectrices et lecteurs ?

Thibaud Latil-Nicolas : Je me suis follement amusé en écrivant cette histoire et je suis surpris de voir à quel point cet état d'esprit a pu se propager aux lecteurs et lectrices qui, nombreux, m'ont adressé des marques d'enthousiasme. C'est un point important qu'il faut souligner : le partage. Ma trilogie est centrée, entre autres choses, sur la célébration de la fraternité, de la sororité, de l'union qui dépasse les clivages et fournit un sens aux épreuves. Nécessairement, l'émulation qui entoure la réception de mes livres me touche et me donne envie de continuer à écrire.

Actusf : La fin d’une saga et le début d’une autre peut-être… quels sont vos projets actuels ?

Thibaud Latil-Nicolas : Je vais écrire un journal du confinement. Je suis sûr que je vais péter les scores avec ça.
Plus sérieusement, pas mal d'événements personnels me poussent à lever le pied sur l'écriture mais mes projets sont nombreux. Cela prendra peut-être du temps mais je ne vais pas m'arrêter là !

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