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Le Noël des auteurs 2020 : Stefan Platteau et Jo Chloé Bertrand
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Le Noël des auteurs 2020 : Stefan Platteau et Jo Chloé Bertrand

Dans un peu plus d'un mois, ce sera Noël.
Cette année, comme l'année précédente, on vous propose de découvrir quels livres les autrices et auteurs d'imaginaire aimeraient déposer sous le sapin.

Et puis... Qui sait... Cela vous donnera peut-être des idées de cadeaux pour vous et pour vos proches à commander en Click & Collect ou directement sur les sites des éditeurs.

On commence de suite avec la sélection de Stefan Platteau, auteur de la saga Les Sentiers des Astres aux Moutons Électriques.

L’Homme qui mit fin à l’Histoire, Ken Liu (Le Bélial') : parce que j’ai des amis historiens à qui l’offrir ; que ce court roman met en scène un fantasme qui me hante depuis mes études d’Histoire (le pouvoir de voir et entendre le passé pour assister aux évènements), et qu’il recèle une belle réflexion sur l’impossible objectivité de l’Histoire, et sur ses enjeux politiques.

Malpertuis, Jean Ray (Alma Editeur) : parce que ce classique belge du fantastique n’a pas pris une ride à mes yeux. Un petit chef-d’œuvre daté de 1943, qui mêle mythologie grecque, sinistre maison gantoise et ambiances dignes de Lovecraft, tout en reléguant Percy Jackson au rang de pâle resucée. Il y a deux ou trois ans, je l’ai offert pour le faire découvrir ; au passage, j’ai voulu relire « juste les premières pages » juste pour goûter et… c’était reparti pour un tour ! Indispensable.

Les Indes Fourbes, Ayroles et Guarnido : pour une dizaine de raisons au moins : la structure géniale, l’exercice de style, l’hommage au roman picaresque, la puissance du dessin, la vision sans concession (mais très documentée) des Indes espagnoles, et bien sûr le côté « récit de vie » qui cache quelque chose (vous savez que j’aime ça…). Cette BD est un petit chef-d’œuvre, un futur classique !

Puis celle de Jo Chloé Bertrand, qui a signé la trilogie Apocalypse Blues parue chez Bragelonne.

Thecel, de Léo Henry (Folio SF) : Un récit de fantaisie subtil et mystérieux, court mais parfaitement équilibré. Un univers à l’atmosphère sombre et exploratrice, avec ses légendes, sa mémoire, ses secrets. J’y ai retrouvé avec plaisir la plume poétique de Léo Henry.

Le Chant des Fenjicks, de Luce Basseterre (Mnémos) : Un préquel mais qui peut se lire indépendamment de La Débusqueuse de Monde. Une plongée dans l’univers riche et divers de Luce Basseterre, où l’on retrouve les thèmes chers au cœur de l’autrice : la liberté, l’amitié, et l’importance de prendre les différences des autres pour ce qu’elles sont : une richesse.

Station Eleven, d’Emily Saint John Mandel (Payot et Rivages) : Un récit post-apo qui s’éloigne des récits violents et ensanglantés dont on a l’habitude pour se re-centrer sur l’essentiel : nous. L’humanité. Les gens. Les individus. Et les liens qui nous unissent et font de nous plus que les habitants individuels d’une même planète : un peuple.
« L’enfer, c’est les flûtistes. »

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