Sakae Saito est un mangaka. Sa série, Les Promeneuses de l'apocalypse a été lancée en 2020 par les éditions Kadokawa dans le magazine "Dengeki Maoh", sous le nom original Shûmatsu Touring. La série parue en français par Doki Doki compte pour l'instant trois tomes.

Vous ferez bien une petite balade à moto après l'apocalypse ?

Partez à l'aventure avec Yôko et Airi, qui parcourent les routes en visitant les endroits les plus célèbres du Japon avec leur moto tout terrain rendue totalement autonome via sa batterie électrique se rechargeant à l'énergie solaire. Avec elles, vous allez admirer le mont Fuji depuis Hakone, pêcher sur le pont de la baie de Yokohama, sans oublier de passer au Tokyo Big Sight. Le monde s'est effondré, certes, mais voilà une belle occasion de voyager et d'admirer ces paysages époustouflants.

Une série kawaii dans un univers post-apo

Avec Les Promeneuses de l'apocalypse, l'auteur nous embarque dans une série qui nous ferait presque aimer l'apocalypse, le ton est mignon, enjoué, on sourit face à la naïveté de Yôko qui découvre tous ces lieux inconditionnels du Japon d'un air tout simplement émerveillé. Bref, à croire qu'au final, l'apocalypse c'est pas si terrible que ça en a l'air. C'est une entame de série plutôt rafraichissante ma foi, qui plaira tout autant aux aficionados du pays, aux amateurs de série mignonnes, et adoucira gentiment les mœurs d'amateurs de séries nettement plus sombres.

Vous l'aurez compris, Les Promeneuses de l'apocalypse, c'est l'entame d'une série faussement mignonne et joyeuse, car sous les traits de l'apparente béatitude de Yôko, Airi, doit faire face, quant à elle aux dangers aux alentours, tête pensante d'une personnalité forte qui tente de survivre dans ce monde hostile, ce périple s'avère ma foi plus complexe qu'il n'y parait. Les lieux précisément choisis par Yôko, font référence aux spots partagés par sa sœur sur les réseaux sociaux qui existaient autrefois, et le rendu post-apocalyptique questionne sur notre rapport au monde tel qu'il est aujourd'hui, et ce qu'il pourrait devenir.

Bref, j'ai bien aimé.