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Trois raisons de lire : Le Chevalier aux épines de Jean-Philippe Jaworski
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Trois raisons de lire : Le Chevalier aux épines de Jean-Philippe Jaworski

C'est un événement dans le milieu de la fantasy : le nouveau roman de Jean-Philippe Jaworski, auteur de Gagner la Guerre et de la saga Rois du monde, sort aujourd'hui en librairie !

Le Chevalier aux épines est le nom de cette nouvelle entrée dans les histoires du Vieux Royaume. Ce premier tome, intitulé Le Tournoi des Preux, est à la fois un retour dans cet univers que le lecteur commence à bien connaître, et une découverte d'un style à la fois hommage et détournement de la chanson de geste médiévale.

Soupçonnée d'adultère, la duchesse Audéarde de Bromael a été jugée, répudiée et emprisonnée. Le champion qu'on l'a accusée d'avoir trop aimé, le chevalier Ædan de Vaumacel, lui a fait défaut au cours de son procès. Mais voici qu'un an plus tard, le chevalier est de retour. Honni par les partisans de la ci-devant duchesse comme par ceux du duc Ganelon, le sire de Vaumacel prétend vouloir restaurer son honneur et celui de la dame. Étrangement, il met toutefois plus de zèle à poursuivre les ravisseurs de jeunes gueux qu'à réparer sa faute. Pendant ce temps, la cour ducale se divise ; les armes courtoises pourraient y être rapidement supplantées par les armes de guerre…

Si vous êtes déjà fan de l'auteur, vous n'en avez sûrement pas besoin, mais voici tout de suite trois raisons de lire le premier volet du Chevalier aux épines.

Pour découvrir ou redécouvrir des personnages du Vieux Royaume

Aedan de Vaumacel, vous vous souvenez de lui ? Mais si ! Le preux chevalier qui sauvait l’honneur des dames dans la nouvelle justement intitulée Le Service des dames, d’abord disponible dans le recueil Janua Vera, puis illustrée dans une magnifique version par Sébastien Hayez.

Si l’on a eu qu’un petit aperçu de ce personnage dans la nouvelle, il est au centre de ce nouveau récit. Et comme d’habitude avec les personnages imaginés par Jean-Philippe Jaworski, il n’est pas lisse comme un chevalier de contes. Au contraire, ce sont ses petits (et grands) défauts qui nous font l’aimer, le détester, et surtout, continuer de lire.

Vous pourriez d’ailleurs être surpris de retrouver dans Le Chevalier aux épines, des noms familiers tels que Clarissima, et bien d’autres ! Des clins d’œil qui n’empêcheront cependant pas les néophytes de profiter au maximum du récit.

Pour lire de la fantasy qui revient aux sources

L’auteur n’a jamais caché son amour pour les romans de chevalerie qui ont construit notre littérature actuelle. Et il serait bien difficile de ne pas s’en rendre compte ici, puisque le récit du Chevalier aux épines est construit et écrit telle une chanson de geste.

En effet, le style et le ton rappellent les romans médiévaux de par leurs conventions mais également de par leurs dialogues et l’évocation des règles qui régissent le monde médiéval. En effet, le style développé par Jaworski s’écarte un peu ici de celui plein d’action et de manigances de Gagner la guerre. Cependant, le récit ne perd en rien son rythme et sa construction.

La quête de Aedan de Vaumacel est digne de celles des romans arthuriens, mais à la sauce Jean-Philippe Jaworski, ce qui fait monter la tension au fur et à mesure du récit !

Pour rire et pleurer

Difficile de ne pas parler du style de l’auteur lorsque l’on traite des romans de Jean-Philippe Jaworski. Mais un autre point important qui fait que le récit reste gravé dans notre esprit longtemps après notre lecture, ce sont les émotions qu’elle nous a procurées.

Si vous avez adoré être surpris à la fin du premier chapitre de Gagner la Guerre, quand vous avez compris l’horreur de la vérité dans Désolation, ou jubilé en lisant un retournement de situation, spécialité de Don Benvenuto, préparez-vous à l’être à nouveau. Le roman commence de manière plus lente certes, mais le rythme est toujours là et les lignes de dialogue cinglantes également.

Beaucoup de conversations et de retours de bâton vous feront rire ou ouvrir les yeux ronds de surprise.

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Le Chevalier aux épines, le tournoi des preux est édité aux éditions Les Moutons électriques. Retrouvez-le dès maintenant en librairie.

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