Sorti le 11 août dans nos salles de cinéma, Shawn Levy nous propose avec Free Guy un véritable vent de fraîcheur pour cette fin d’été 2021. Une nouvelle fois, l’incroyable Ryan Reynolds nous régale avec un rôle totalement décalé, et un tantinet naïf.
Free Guy, c’est l’histoire d’un employé de banque découvrant un jour qu’il n’est en fait qu’un personnage d’arrière-plan dans un jeu vidéo en ligne. Par amour, il décide de devenir le héros de sa propre histoire, quitte à la réécrire. Évoluant désormais dans un monde qui ne connaît pas de limites, il va tout mettre en œuvre pour le sauver à sa manière, avant qu’il ne soit trop tard.
Guy (Ryan Reynolds) évolue aux côtés de la talentueuse Jodie Commer, qui incarne sa partenaire féminine Millie aka Molotovgirl, dans un univers de jeu-vidéo emprunté à GTA, et qui utilise des concepts déjà croisés dans quelques productions cinématographiques (Matrix, The Truman Show ou récemment Ready Player One). Les fans de pop-culture se réjouiront des nombreuses références faites durant le film, dont il faut comprendre le sens pour pouvoir s’en amuser. Le plus grand point fort de ce film reste sans aucun doute l’acteur principal. Ryan Reynolds offre une performance rafraîchissante, avec un décalage digne de son rôle fétiche de Deadpool dans l’univers Marvel, en apportant par exemple une touche délirante durant les combats badass de sa partenaire, ou encore avec ses répliques tout aussi naïves et drôles les unes que les autres.
Mais au-delà de son aspect humoristique, Free Guy est un véritable voyage initiatique pour le personnage de Guy, qui doit grandir et apprendre dans un monde qu’il découvre à peine, et qu’il doit déjà sauver. Ce film transmet également au spectateur un message plein d’espoir, et un peu plus philosophique : c’est nous qui décidons de notre chemin, et non les autres.
Mélangeant action et humour, avec une pointe de romance, le scénario en lui-même reste plutôt basique, simple à comprendre, et facilement prédictible, ce qui, néanmoins, ne gâche en rien le charme de ce long-métrage. Le spectateur passe un excellent moment durant la séance, et en ressort avec encore avec des larmes de rire au coin des yeux.
Laurène Bizet
