Vous connaissiez les histoires d’Elfes, de lutins, de chevaliers et de dragons ? Oubliez tout ! Thomas Harlan confirme avec ce second tome du Serment de l’Empire qu’il est en train de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière de la fantasy traditionnelle. Et pour cause ! Avec son histoire se déroulant dans une antiquité parallèle (en 600 après la multiplication des petits pains et la faillite des boulangers du Moyen-Orient, l’Empire Romain d’Occident est toujours debout et part en campagne pour se fritter avec les méchants Perses...) il fait souffler un vent épique salvateur en cette période estivale. Le dépaysement est donc à l’ordre du jour, bien loin des classiques histoires celtes. Les preux chevaliers sont devenus de valeureux centurions, les Rois des Empereurs Romains, les Princesses des Reines d’Egypte... bref on nage en plein peplum fantastique.
Et finalement, c’est bien agréable. Avec ce second tome, la série commence à prendre toute sa dimension et son ampleur. L’intrigue monte progressivement en puissance et au fil des pages, Harlan démontrant l’étendue de ses capacités de conteur. En plus, l’impression qu’il s’amuse comme un petit fou, suivant plusieurs personnages à la fois, décrivant batailles épiques et intrigues sulfureuses, mélangeant chevalerie et magie noire... ne gâche rien.
Pour l’histoire, la guerre continue et prend forme dans Les clefs du pouvoir. Les Romains arrivent progressivement en territoire perse et l’accueil n’est vraiment pas des plus chaleureux, donnant l’occasion à Thomas Harlan de décrire quelques batailles fabuleuses d’intensité.
Pour ma part, je pense sincèrement que Le Serment de l’Empire est une série qui est plus qu’un énième roman de fantasy. C’est un véritable plaisir de lecture qu’il serait dommage de louper.
Normalement donc, si vous avez aimé le premier tome, Les Clefs du Pouvoir devrait vous faire passer un bon moment sur la plage.
En tout cas, vivement le troisième tome !