Christopher a 28 ans. Il aimerait bien avoir une vie comme monsieur et madame tout le monde mais hélas, il est obligé de vivre la nuit. Son problème : il est atteint d’une maladie génétique extrêmement rare : Xeroderma Pigmentosum, qui l’oblige à fuir la lumière, toutes les lumières. Un soir, alors qu’il se promène avec Orson, son chien. il est témoin de l’enlèvement de Jimmy, le quatrième enfant qui disparaît dans des conditions mystérieuses à Moonlight Bay.
N’écoutant alors que son courage, Christopher pourchasse le kidnappeur. Celui-ci le mène tout droit dans une ancienne base militaire désaffectée ayant servi à de nombreuses et diverses expérimentations génétiques. Notre héros se retrouve alors confronté au ravisseur, un homme étrange aux yeux jaunes et à la férocité quasi-animale. Dans le violent combat qui s’engage ce dernier réussit à s’échapper emportant avec lui, Orson. Désespéré, Christopher se réfugie dans la ville abandonnée de la base, un lieu bien étrange d’ailleurs, où de mystérieux phénomènes se produisent.
Les animaux ont des comportements bizarres, à la limite de l’humanisme. Mais que s’est-il passé dans ces laboratoires et dans quel but ? Pourquoi les enfants sont-ils kidnappés et quel est le rapport avec ce qui ressemble fort à des expériences génétiques ?
Ce que j’en pense :
Avec ce livre, Dean Koontz continue toujours dans le domaine du fantastique, domaine où d’habitude il excelle. Malheureusement, il doit perdre un peu de son talent et de son imagination car ici le roman est long à démarrer. Malgré de bonnes idées, le récit perd de son suspense et de son rythme au fil du récit, Dean Koontz s’apitoyant un peu trop sur la condition de son héros. Par ailleurs, il ajoute beaucoup d’éléments fantastiques inutiles qui noient le lecteur. Jusqu’au bout de la nuit part d’un récit basé sur des expérimentations génétiques pour bifurquer sur une histoire de mondes parallèles qui n’a quasiment rien à voir. Bien décevant de la part de ce maître du fantastique.