Dean Koontz est l'un des auteurs les plus connus du triller fantastique américain. Auteur de best-sellers tels que Une porte sur l'hiver ou La cache au diable, il est depuis longtemps en tête des ventes de sa catégorie à chaque sortie d'un de ses nouveaux titres. On commence même à dire de lui qu'il est le nouveau Stephen King. Logiquement, un livre d'un auteur que l'on compare si facilement au grand maître a donc tout pour retenir notre attention. Logiquement…
Chéri : y a un esprit vengeur qui frappe à la porte !
Carol et Paul ont tout de ce qu'il est normalement convenu d'appeler des parents modèles. L'une est psychologue, l'autre écrivain, ils ont une confortable maison où vivre pendant l'année, un charmant chalet dans la montagne où passer l'hiver, des appareils électroménagers dernier cris et même un scrabble pour égayer leurs soirées. Ils ont donc tout, sauf l'essentiel : l'enfant.
C'est pourquoi ils entament une procédure d'adoption. Malheureusement, l'après-midi où ils remettent leur demande dûment complétée aux services sociaux, un effroyable orage éclate. Touché par la foudre, un arbre passe au travers de la baie vitrée du bureau. Personne n'est blessé sérieusement mais leur dossier est égaré. Simple contre-temps, mais les incidents de la sorte vont s'enchaîner : Carole est notamment victime d'un accident de voiture. Elle renverse sans le vouloir une jeune fille surgissant devant son véhicule. L'adolescente n'est pas blessée mais ressort du choc totalement amnésique. Ne disposant d'aucune information sur sa famille et son passé, Carole décide de la prendre chez eux afin de lui faire retrouver la mémoire.
Totalement insipide.
Il n'y a pas grand-chose à dire sur ce livre. Vous n'en sortez ni époustouflé, ni fou de rage d'avoir perdu votre temps à le lire. Il est juste transparent… Que ce soit au niveau des personnages, de la trame générale, des rebondissements, ou des dialogues, l'ensemble ne relève que des poncifs les plus éculés du genre. Un livre n'a certes pas forcément besoin d'être original ou précurseur pour être bon, mais quand on en vient à utiliser au premier degré des ressorts que seules les parodies osent reprendre au 15ème degré, on frôle de très très près le ridicule… En résumé, rien d'extraordinaire mais si vous n'avez rien d'autre sous la main, il peut à la rigueur vous aider à passer plus facilement votre voyage vers vos vacances d'hiver…