Ce livre est le premier tome d’une saga à classer dans la catégorie fantasy, un genre cher à l’auteur qui débuta sa carrière en 1995 et qui rivalisa rapidement avec Marion Zimmer Bradley.
Fitz fut déposé par son grand-père à l’âge de 6 ans au poste de garde le plus proche car ce dernier ne voulait plus le nourrir. Etant le fils bâtard du prince Chevalerie, il fut éduqué par l’homme lige de Chevalerie Burrich. Ramené à Castelcerf, Fitz y grandira dans l’indifférence la plus totale et la solitude. Les seuls amis qu’il va avoir sont les animaux car il a développé un don d’empathie et de télépathie avec eux. Ce n’est que lors de sa rencontre accidentelle avec le roi Subtil que sa vie va basculer. En effet, à partir de ce moment-là, va débuter son apprentissage pour devenir un assassin royal.
Pirates !
Alors que le royaume des Six Duchés est en danger à cause de pirates qui lobotomisent les habitant des côtes, Fitz continue son apprentissage et sera même initié à l’Art. Mais un complot se trame au sein même du royaume et Fitz va devoir tout faire pour déjouer les plans de ses ennemis dont il est la première cible.
Pas de combat entre le bien et le mal : ça change !
Voici un renouveau dans la fantasy puisqu’il n’y a pas de combat entre les forces du bien et celles du mal par l’intermédiaire d’agents avec un enfant élu et prédestiné. Non c’est une histoire simple, écrite à la première personne ce qui change un peu. On suit les évolutions et les intrigues du palais royal et on se prend d’amitié pour Fitz qui est mis à l’écart de part son apprentissage et de part sa bâtardise. Hobb nous prend en fait à contre-pied sur tous les clichés habituels et c’est pour moi ce qui fait la force du livre. Une saga à suivre avec intérêt.