Les Masques de Wielstadt
Pour son premier roman signé sous son nom, Pierre Pevel avait fait très fort l'année dernière. Cet auteur issu du monde du jeu de rôle avait signé un excellent roman entre uchronie, fantasy et histoire de cape et d'épée au Fleuve Noir, Les Ombres de Wielstadt. Une réussite qui lui a valu de recevoir en novembre dernier le Grand Prix l'Imaginaire 2002. Un an après ce premier opus, voici le moment de la confirmation avec un second roman dans cet univers.
En pleine guerre de trente ans...
Les temps sont durs en cette année 1623 pour le chevalier Kantz. La guerre de trente ans fait rage et les manifestations démoniaques se multiplient, manifestations que notre héros combat de toute son âme. C'est un peu le sens de sa vie depuis que le pentacle gravé dans le creux de sa main l'avertit de toute présence sulfureuse à proximité. Cette fois, il va devoir affronter un démon féroce et organisé nommé Osiander. Prenant part aux multiples affrontements qui émaillent la région, il tente dans le même temps de prendre le contrôle de la Sainte-Vehme, une organisation secrète qui rend une justice expéditive et provoque la terreur du peuple. Dans son entreprise il va se heurter à la Rose-Croix, une autre organisation secrète et aux troupes du roi misère, cachées dans les bas fonds de la ville de Wielstadt. Au milieu de toute cette agitation, Frantz aura du pain sur la planche pour réussir sa mission et se débarrasser du démon.
Des louanges...
On avait déjà couvert de louanges le premier tome des aventures de Kantz. Le constat sera le même pour Les Masques de Wielstadt. Pevel passe brillamment le cap de la confirmation avec un second roman dans la droite ligne du premier. Beaucoup d'action, un peu d'humour et le parfum envoûtant du mystère sont au programme pour un roman distrayant et agréable à lire. Ce serait dommage de se priver de ce petit plaisir.