Impurs
Adamov et Dufaux sont deux vieux de la vieille. Né en 1956 à Londres, on doit principalement deux séries à Adamov. D'abord Les Eaux de Mortelune avec Patrick Cothias (10 tomes), ensuite Le Vent des dieux dont il signera les cinq premiers volumes. Avec L'Impératrice Rouge, le voilà embarqué dans une nouvelle aventure en compagnie de Jean Dufaux, scénariste prolifique né en Belgique en 1949. Après un long passage au Journal de Tintin, ce dernier a écrit les scénarios de plusieurs dizaines de BD dont les séries Jessica Blandy, Giacomo C., Les Voleurs d'Empire, Rapaces, Sang de Lune, Dixie Road et j'en passe…
La solitude
L'Impératrice rouge nous emmène en Russie dans un univers décalé entre modernité, steampunk et science-fiction. L'impératrice Catherine, d'origine roturière, mène une guerre de palais impitoyable contre son empereur de mari. Après de multiples rebondissements, ce troisième tome est celui de la solitude. Vladimir son amant est en voyage dans les steppes, Adja sa fidèle amie est amnésique et prisonnière d'un groupe d'exclus qui se nomment les impurs, et enfin on a bricolé le cerveau de Rostan, l'homme machine, son meilleur guerrier. Bref, ça va mal pour Catherine.
Un charme étrange
L'univers baroque de L'Impératrice rouge possède un charme étrange. On se laisse entraîner dans cette aventure presque à son corps défendant. Dans ce troisième tome, les luttes de pouvoir sont légèrement en retrait, l'intrigue se concentrant sur les trois alliés de Catherine. Reste un album à lire absolument si vous avez déjà entamé la série. De nombreuses surprises vous attendent.