Asphodale 01, spécial Robin Hobb
Si on fait un rapide calcul sur les présentoirs des librairies, la France compte trois revues de science-fiction,
Phénix,
Galaxies,
Bifrost (même si ce dernier sait se montrer interdisciplinaire, et sans compter l'excellent
Yellow Submarine), une revue de fantastique :
Ténèbres, et une revue de fantasy
Faeries. Ce genre a donc un nouvel organe de presse avec l'arrivée d'
Asphodale, magazine trimestriel basé sur le même principe que
Galaxies (normal, c'est en partie la même équipe) : beaucoup de nouvelles, un dossier auteur et quelques critiques.
Robin Hobb Pour ce premier numéro, Robin Hobb, auteur de la célébrissime série de
L'Assassin Royal, est à l'honneur. On y découvre l'itinéraire de cette femme qui a su tirer son épingle du jeu avec brio. Pour s'en convaincre, il suffit de lire sa nouvelle et découvrir la qualité de sa plume. " Qualité ", le mot définit bien le sommaire de ce premier opus en y ajoutant également celui de diversité. Car c'est la leçon d'
Asphodale, la fantasy peut être multiple et non répétitive. Que ce soit une mini-enquête policière sur fond de magie avec
La Dague assassine de Kristine Katrhyn Rusch, une histoire de personnage de légende sur un décor contemporain avec Robert Silverberg (
Appelez-moi Titan), ou bien encore une petite nouvelle rigolote avec le petit peuple, des anges et l'Eglise avec Johan Héliot.
Pari gagné ! A la lecture du premier numéro, on peut dire qu'
Asphodale est d'ores et déjà une réussite. Ici pas de coup d'essai. On sent le savoir-faire de l'équipe de
Galaxies derrière. Les nouvelles sont toutes de qualités et le dossier est sérieux. Bref, on prend du plaisir avec cette revue et c'est bien le principal. En espérant que la suite sera du même niveau.