Voici enfin le tant attendu quatrième et dernier tome du Cycle Ender ! Dans le précédent, nous avions laissé le héros et ses amis dans une bien mauvaise posture. En effet, la planète Lusitania et ses habitants sont en grand danger. Les humains ont décidé de détruire cet astre afin de mettre un terme au virus de la Descolada, terrible menace pour la race humaine. Alors, une flotte stellaire se dirige vers la planète avec à son bord, " le petit docteur " qui n’est rien d’autre qu’un désintégrateur moléculaire!!!
" Pas de problème ! ", me diriez-vous. Jane, l’intelligence artificielle et amie d’Ender pourrait s’en occuper. Mais voilà tout n’est pas si simple car elle est également en grand danger. Que pourrait-il lui arriver de plus terrible que d’être déconnectée de tous les réseaux informatiques ? Et comme les ennuis n’arrivent jamais seuls, Ender se désintéresse de tout sauf de sa femme et part donc se retirer avec elle au calme.
Devant toutes ces complications, il ne reste plus que Val et Peter, les enfants nés de l’esprit d’Ender, pour sauver la planète Lusitania et empêcher le xénocide des pequeninos et des doryphores. Alors, il ne leur reste plus qu’à partir chacun de leur côté, tenter la dernière chance. Dans cette course contre le temps, Peter, aidé de Wang-mu, part à la recherche d’une personne susceptible d’annuler l’ordre de destruction tandis que Val, avec Miro, explore les planètes afin de déterminer celles aptes à être colonisées pour accueillir la population de Lusitania. Et si leur quête avait également d’autres objectifs ?
Ce que j'en pense…
Ce quatrième tome cloue Le Cycle d’Ender même si la fin laisse la perspective d’une suite (un autre cycle…). Comme à son habitude, Orson Scott Card nous offre un roman bien ficelé avec une grande part d’imagination toujours aussi surprenante (mais où va-t-il chercher toutes ses idées !?). Ses héros sont attachants et tordus à la fois de part leur éternelle remise en question : " qui suis-je ? ", " quel est mon rôle ? ".
On peut toutefois reprocher à l’auteur un livre un peu trop tourné vers une réflexion psychologique sur l’être humain en général avec une p'tite dose de pensées sur la religion et surtout, un manque d’action… mais bon, pour ceux qui ont lu les trois premiers, celui-là est indispensable !