La Sublime lumière
Tamino est le premier album d'un nouveau trio de la bande dessinée. Trois personnages issus de mondes différents et que rien de prédisposait à priori aux arcanes du phylactère. Né en 1976, le dessinateur Maël a d'abord commencé par Sciences Po à Grenoble avant de devenir graphiste et musicien. De son côté Marie Gibert est juriste et historienne passionnée par la franc-maçonnerie. La troisième larron, Nathal, a elle fait du journalisme avant de se lancer avec ces petits camarades dans Tamino, un projet BD entre fantastique et ésotérisme pour le compte des éditions Glénat et de leur collection La Loge noire.
Mais pourquoi tout le monde veut Tamino ?
Tamino, jeune élève de Mozart à Vienne au XVIIIème siècle est la proie de toutes les convoitises. De nombreuses factions secrètes veulent le récupérer. Pourquoi ? Tamino lui-même ne le sait pas. Il serait sans le vouloir au cœur d'une lutte dans laquelle des loges franc-maçonniques et les services de l'Empereur seraient impliqués. Du choix de ses alliances dépend le sort de Vienne et bien plus ! De nombreux mystères sont à éclaircir pour le jeune noble…
Sans âme
La lecture de ce premier tome de Tamino n'est guère convaincante. Si le scénario est un peu fouilli, sans véritable surprise et en manque de crédibilité, le dessin exploite lui l'art du flou, sans vraiment en faire une réussite à de rares planches près. Pour faire court, on a du mal à rentrer dans cette histoire qui sent le déjà vu et qui veut parfois trop en dire ou pas assez. Quant à son héros, il manque tout simplement d'épaisseur et de passé. Malgré tout il y a des choses intéressantes, une quête de la vérité dont les auteurs ne donnent que les premiers éléments. Mais il leur manque sans doute du métier. N'oublions pas qu'ils font ici leurs premiers pas. Il n'en reste pas moins que l'on est guère impatient de lire la suite de leur Tamino.