BD
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Love Coach

Diego Aranega (Scénariste, Dessinateur), Denis Bernatets (Coloriste)
Aux éditions : 
Date de parution : 29/02/04  -  BD
ISBN : 2940334323
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Jerome   - le 31/10/2017

Love Coach

Dans la vie du site il y a parfois des chaînes d’événements qui se produisent de manière un peu étrange. Alors que nous nous sommes fixés une ligne S-F, Fantastique, Fantasy, il arrive que les éditeurs nous fassent parvenir des BD d’autres genres. C’est le cas avec Focu. En recevant « Tu diras plutôt », nous nous étions tordus de rire. Conséquence : nous en avions parlé et les éditions Paquet nous ont donc envoyés le troisième tome (eh oui, il y a eu un numéro 0). Et comme nous nous étions bien amusé avec le tome d’avant, nous avons jeté un oeil à cette nouveauté. Et quand on jette un œil, on finit toujours par vous en parler. Allez, pour se raccrocher aux branches, on dira que le héros est humanoïde mais ne ressemble pas vraiment à un humain (au niveau du dessin). Et nous voilà partis pour évoquer ce nouvel album de Diego Aranega, qui, depuis sa sortie des Beaux Arts en 1994, trace sa route dans l’illustration avec un beau CV à son actif (XL, Libération, Télérama, Les Echos, SVM Mac, L’Equipe magazine, La Vie…).

Les règles de la drague

C’est bien connu, pour draguer lorsque l’on est un garçon, il vaut mieux être bien fait de sa personne et surtout éviter les trucs comme : oublier de changer ses chaussettes pendant des mois, évoquer sa collection de boîtes de camembert dès le premier rendez-vous, ne pas se laver les dents, manger ses crottes de nez (ou déjections nasales si vous préférez)… Toutes ces choses qui font le quotidien de Rocky, le jeune ami de Focu. Heureusement, Focu a un cœur gros comme ça et il va devenir l’entraîneur de l’adolescent. Leur objectif : lui trouver une copine. Mais avec un tel benêt, la tâche s’annonce rude…

Classique

Après le filon de l’hypocrisie (Tu diras plutôt), Aranega s’attaque à celui de la drague. Seul souci, si le premier confinait à la crise de rire, le second vous arrachera au mieux quelques sourires amusés. Car l’ensemble reste tout de même hyper classique, Rocky dans son rôle de taré incorrigible et Focu dans celui du prof pas franchement compétent. S’enchaînent alors des gags que l’on a l’impression d’avoir lu mille fois entre les tentatives avortées de drague et les chutes scatologiques. Et si l’on sourit parfois, notamment lorsque cela évoque quelques souvenirs, on passe le plus souvent rapidement à la planche suivante. Bref, si Aranega était génial sur les deux premiers albums, il s’est cette fois fourvoyé dans une mauvaise direction. Dommage.

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