Les Esclaves de l'amour

Les Esclaves de l'amour

Né à Bruxelles, Jerry Frissen a émigré au soleil de Californie pour y faire de nombreux petits boulots. Catcheur, pilote de dragsters puis écrivain et enfin libraire, il rencontre le patron des Humanoïdes Associés qui lui propose de publier Les Zombies qui ont mangé le monde. Un cycle un rien déjanté avec aux pinceaux Guy Davis, un dessinateur américain à qui l’on doit Baker Street, Sandman Mystery Theatre et B.P.R.D.

Courtes histoires

Depuis le retour des morts dans le monde des vivants, la petite entreprise de Karl, Freddy et Maggie tourne plutôt bien. Ils travaillent essentiellement avec des familles qui veulent soit retrouver leurs proches revenus à la vie, soit s’en débarrasser discrètement. Et dans ce deuxième tome, ils ne vont pas manquer de travail ! Une belle réussite pour trois loosers qui n’ont pas peur du ridicule et ont tendance à aimer la castagne.

Bête et méchant

Avec trois personnages aussi paumés, Jerry Frissen et Guy Davis ne font pas franchement dans la finesse. En même temps, on rit autant des situations que du ridicule de ces héros. Seul bémol, l’effet de surprise passé, on a l’impression que ce deuxième tome est un peu moins percutant et drôle que le premier. Les histoires s’enchaînent et peinent parfois à nous faire sourire. Bref, si le concept est toujours aussi intéressant, j’ai peur que la série ne s’essouffle dans les prochains tomes. A suivre.