charlotte
- le 31/10/2017
Metal Gear Solid
Le dessinateur Ashley Wood a travaillé sur bon nombre de comics dont
Spawn, avec le tout dernier publié en France,
De Sang et d’Ombres (Delcourt). Il navigue entre le commercial alimentaire comme
Les Experts (Jungle Editions) et les projets plus personnels à l’image de
PoBot (Carabas).
Pour visiter son site :
http://www.ashleywoodartist.com/ Menace sur le monde (bouh les vilains méchants terroristes) Un groupe de méchants terroristes de FoxHound fait chanter le gouvernement américain. Ils ont pénétré sur le site ultra secret de l’île Shadow Moses au beau milieu de l’Alaska où se trouvent des armes nucléaires et menacent de s’en servir. Ils veulent que le corps de Big Boos, le soldat d’élite par excellence dont le code génétique regorge de « gènes du soldat », leur soit livré au plus tôt. Un seul homme serait capable de les arrêter : le légendaire Solid Snake qui a pris sa retraite et élève des huskies dans une région sauvage et éloignée du tumulte militaire. Heureusement pour le monde, notre super héros consent à reprendre du service.
Un scénario que l’on cherche toujours doublé d’un fourvoiement Adapté du célèbre jeu d’infiltration du même nom produit par Konami qui a fait un gros carton auprès des amateurs de jeu vidéo,
Metal Gear Solid est une pure édition marketing sans aucun intérêt. Les dialogues en forme de consignes de jeu sont d’une pauvreté affligeante et ce n’est rien en comparaison du scénario. Solid Snake court de couloir en couloir, oups attention un garde, pan, c’est bon je l’ai eu, oh non encore un autre, tiens j’ai trouvé des munitions, mais où se trouve donc Méryl, la nièce du colonel ? Mais il s’en passe des choses dans cet album, on aurait été bien bête de se priver d’un tel moment de distraction, ou de perte de temps. Le dessin de Ashley Wood est… brumeux, du flou, du flou toujours du flou, de quoi se lasser… Marre de voir en vision nocturne, on en viendrait presque à regretter notre bonne vieille ligne claire. Ce comics est à ranger directement dans sa catégorie travail alimentaire. Vous l’aurez compris, il n’y a rien à sauver de cette désolante adaptation dont on ressort atterré et qui fait presque passer
Devil May Cry (Albin Michel) pour un chef -d’œuvre.