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Le chaudron de Bran-Le Béni

Eric Lambert (Dessinateur), Jean-Luc Istin (Scénariste), Bruno Stambecco (Coloriste)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 31/10/05  -  BD
ISBN : 2849462918
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Pierre   - le 27/09/2018

Le chaudron de Bran-Le Béni

Jean Luc Istin est maintenant bien connu dans le milieu de la BD. C’est à lui que l’on doit la collection Celtic, dont il en est le directeur, chez Soleil. Cette collection regroupe un collectif d’auteurs férus de celtisme. Citons en vrac comme albums : Les contes du Korrigan, Les contes de Brocéliande, Les Contes de l’Ankou, Les Légendes de la Table Ronde ou encore Les Druides. Certains ont même été traduits en breton
Comme beaucoup de dessinateurs récents, Eric Lambert vient de l’univers infographique et plus particulièrement de la communication et de la publicité. Réalisant que ce n’était pas sa voie, il se réoriente vers la Bande Dessinée en répondant à une annonce. C’est à ce moment là qu’il fait la connaissance d’Istin qui le re-contacte en 1999 pour collaborer sur le projet Merlin.

Merlin est mort vive Merlin !!!!

Ahès a donc tué son fils et le père blaise, tout comme Maêlle, l’a sentit partir. Mais ils ne peuvent s’y résigner. Ils se rendent donc dans l’autre monde pour un dernier hommage. Pourtant dans les 2 camps, celui des hommes et celui des « petite gens », les préparations pour l’affrontement final s’activent. On aiguise les lames de chaque coté. Mais alors pourquoi Merlin est mort ? Que prépare Ahes ?

Une histoire qui s’essouffle

Bon, il faut bien dire ce qui est : cette saga s’appauvrie et n’a plus aucun rapport avec l’univers Arthurien. Jean Luc Istin s’enlise et ne fait rien avancer à son histoire. D’autant plus qu’il développe parallèlement une saga dérivée de Merlin : La quête de l’épée. Ce nouveau cycle semble se passer quelques temps après le combat en préparation dans le cycle principal. En fait comme dans la quête de l’épée on apprend comment se finit la bataille finale, il n’y a plus vraiment d’intérêt à la saga principale. D’où, peut être, la lenteur de l’évolution de l’histoire vers la conclusion.
Ce qui fait la force de cette BD c’est le dessin et la couleur. Les traits sont fins, épurés et sans fioriture. Eric Lambert maîtrise bien son sujet et la lumière rendue par les couleurs de Stambecco apporte un plus non négligeable. Mais cela compense-t-il le faible niveau de scénario de cette BD ? J’en doute.

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