1666
Londres, 1666. Erlin sert aujourd’hui les intérêts de la couronne d’Angleterre. Une succession de crimes étranges mettent l’Archonte sur la piste de Dyo, censé pourtant avoir disparu au cours du siège de Magdebourg. L’alliance de Dyo avec les frères rouges de Guillaume de Lecce expliquerait la présence de moines mystérieux qui hantent les sous-sols des bouges londoniens.
Zentak, Nash et Arcanes
Jean-Pierre Pécau est né à Paris dans le XVIIIème et vit actuellement dans la maison familiale de Saint-Ouen. Après des études d'histoire qui le mènent à deux années de professorat, il change de voie en 1980, au moment même où débarque en France le phénomène du jeu de rôles. Il travaille ainsi pour une société d'importation de jeux de rôles. Simultanément, il participe à la rédaction des premiers numéros du journal Casus Belli. Suivent cinq années de travaux multiples : traduction de jeux étrangers, conception et réalisation des premiers jeux de rôles "made in France" (L'Ultime Épreuve), et jeux de diplomatie ou wargames (Les 7 Combattants, L'An Mil), à l'écriture pour les éditions Hachette ou Presse de La Cité de "Jeux dont vous êtes le Héros". La bande dessinée l'accueille par le biais d'un projet de jeu de plateau chez Dargaud, qui ne se fera pas. Il en profite pour proposer la première mouture de Zentak, refusée. Cette série paraîtra pourtant aux Éditions Delcourt dessinée par Def. Autre saga imaginée par lui : Nash en compagnie de Damour. Jean-Pierre Pécau travaille actuellement sur plusieurs autres scénarios et participe à la réalisation de cédéroms d'entreprises. Avec Arcanes, il renoue avec le jeu offrant un scénario envoûtant et totalement passionnant.
Une série par paire
Les volumes 1, 2 et 3, 4 vont par pair se suivent avec à chaque fois quelques siecles d'écart entre les dyptiques. Il parait donc logique que ce tome 5 ne soit pas la suite directe du précédent. Pourtant certains points dans le scénario tombent totalement dans l'oubli. On avait par exemple quitté l'aventure avec l'apparition d'un nouvel archonte surpuissant et quand on commence à lire ce tome, il a disparu, apparemment atomisé... Dommage.
Le scénario est accrocheur quand il nous explique les origines des arcanes ou lorsqu'il entremêle les séries (voir le prochain tome d’Arcane majeur). Mais si c'est une bonne idée de faire sept tomes sur des parties différentes de l'Histoire, on a quand même du mal à rattacher les wagons.
J'aurais beaucoup aimé que le récit se concentre un peu plus sur les familles, sur l'histoire des cartes, que sur l'histoire avec un grand H. Les personnages qui évoluent dans les différentes époques sont difficiles à suivre. Comme pour toute saga, c’est le dernier tome qui me donnera mon point de vue finale. Pourtant je suis pas encore sûr que cette saga restera dans les annales.