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Le fléau de Dieu

Manu Larcenet (Scénariste, Coloriste), Daniel Casanave (Dessinateur)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 30/04/06  -  BD
ISBN : 9782205058130
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Jerome   - le 31/10/2017

Le fléau de Dieu

Né en 1969 en banlieue parisienne, Manu Larcenet est un dessinateur à la mode, surtout depuis l’exceptionnel succès (mérité) du Combat ordinaire. Mais Manu Larcenet c’est aussi Bill Baroud, Retour à la Terre, les Cosmonautes du futur, La légende de Robin des Bois, Nic Oumouk et cette série assez étonnante « Une aventure rocambolesque de… », dans laquelle il s’est déjà attaqué à Sigmund Freud et Vincent Van Gogh. Pour le troisième tome, il a décidé de laisser le dessin à Daniel Casanave, un dessinateur qui a travaillé dans la presse, dans l’illustration et qui a même fondé les éditions Traverses. Côté BD, on a pu lire de lui L'Amérique, Les mamelles de Tirésias, Macbeth et L'histoire du soldat…

Des angoisses d’Attila


Attila est un nom qui fait encore trembler aujourd’hui. En son temps, il a conquis le monde !!! Mais qui sait qu’après sa dernière victoire en Beauce française, il a traversé une terrible dépression ? Car lorsqu’on a conquis le monde, que peut-on désirer de plus ? Après avoir renvoyé son armée, le voilà seul en quête des réponses à ses angoisses existentielles.

Moins bien

Si l’on avait été séduit par les deux précédents tomes (on vous recommande d’ailleurs chaleureusement le lecture de celui sur Sigmund Freud), Le Fléau de Dieu est un peu décevant. D’abord et sans doute parce qu’il est moins loufoque et délirant que ses grands frères. Evidemment, Larcenet manie toujours aussi bien l’art de l’absurde et l’on ne peut s’empêcher de sourire à certaines réflexions ou certaines situations. Mais les rebondissements tombent cette fois un peu à plat et l’on a l’impression que Larcenet s’est un peu perdu dans son scénario. La fin d’ailleurs n’est guère convaincante. Côté dessin, s’il a confié les pinceaux à Daniel Casanave, le changement est visible mais pas totalement révolutionnaire. Les différences se voient évidemment assez bien, mais on reste un peu dans les mêmes tons, le dessin de Casanave étant peut-être un peu moins riche que celui de Larcernet. Mais pas de quoi être choqué. Dommage tout de même que cet album qui semble inabouti. Espérons que d’autres tomes bien meilleurs viendront.

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