Le Patriarche

Le Patriarche

Né en février 1970 en région parisienne, Denis Bajram a d'abord commencé par faire des illustrations pour Hachette avant de se lancer dans la bande dessinée, d'abord avec Thierry Cailleteau pour Cryozone, ensuite avec Lionel Chouin et Valérie Mangin pour Les mémoires mortes. Mais sa grande aventure, c'est celle d'Universal War. Une série qu'il entame en 1997 et dont il assume à lui seul scénario, couleur et dessin.

Révélations en pagailles

L'espoir est mort... Les Compagnies Industrielles de Colonisation ont osé détruire la Terre, le berceau de l'humanité au profit d'une société martienne ultra-surveillée. C'est ce que découvre l'équipe de l'escadrille Purgatory fraichement débarquée dans le futur. Seul éclaircie, les retrouvailles de Kate et de son père. Pourra-t-il les aider à s'en sortir ? Avec la dictature de fer des Compagnies, rien n'est moins sûr...

Quel final

C'est toujours avec un peu d'inquiètude que l'on voit arriver en librairie les fins de cycle. Trop souvent, cela se termine un peu en queue de poisson. Ce n'est pas le cas d'Universal War. Denis Bajram s'est surpassé tant au niveau du scénario que du dessin. Pour ce dernier, on ne peut encore une fois que rester admiratif devant tant de maîtrise. Le découpage est serré, mais il n'est avare ni de détails ni de précisions jouant magnifiquement sur les décors et avec les couleurs pour créer des ambiances propices à l'histoire.

C'est d'ailleurs cette dernière qui offre le plus de satisfactions. La fin de Denis Bajram est à la fois étonnante, à la hauteur de ce que l'on attendait avec une jolie boucle temporelle, mais aussi ouverte, laissant le champ libre aux interprétations et à éventuellement d'autres histoires. On est bluffé. Un final superbe ! Vraiment ! Universal War est une série qui fera date en bande dessinée, et sans doute les lecteurs s'en souviendront longtemps !