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Leviathan

Christophe Bec (Scénariste), Paolo Mottura (Dessinateur, Coloriste)
Aux éditions : 
Date de parution : 31/08/06  -  BD
ISBN : 273161806
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Jerome   - le 31/10/2017

Leviathan

Né en 1969 à Rodez, Christophe Bec tombe dans la bande dessinée à l’âge de 10 ans pour ne plus jamais en ressortir. Rapidement, à 21 ans il signe son premier contrat professionnel aux éditions Soleil. Les albums et les séries s’enchaînent alors : Zéro Absolu, Anna, Carême et surtout Sanctuaire qui connaît un très beau succès. De son côté Paolo Mottura est né en 1968 en Italie. Après avoir pas mal travaillé pour Mickey et ses amis (Mickey d’or en 1998 pour la meilleure histoire Disney de l’année), le voici de l’autre côté des Alpes en association avec Christophe Bec aux Humanoïdes associés.

Fin du cycle

Martinien est devenu un personnage important. Grâce au succès des livres d'Aristide Boulon, c'est aujourd'hui un éditeur particulièrement en vue. Au point que des éditeurs américains souhaitent lui racheter les droits pour les publier sur le nouveau monde. L'occasion est trop belle. Martinien et son ami Aimé prennent le bateau pour rallier ce continent inconnu et la ville démesurée de la Nouvelle York...

Un petite douceur comme on en fait peu

Carême est un cycle comme on en voit peu. Il s'y trouve une tendresse et une mélancolie qui donnent une douceur incroyable à cette histoire d'amitié entre ces deux hommes dont l'un est guetté par la mort à cause de son coeur. L'histoire en devient presque secondaire. Elle est un prétexte à cette relation dans un monde imaginaire un peu fou et qui ressemble furieusement au nôtre. Les sujets abordés sont finalement assez graves. Mais rien dans la lecture ne vient altérer le plaisir que l'on a à suivre Martinien et Aimé. Pas même les attentats, les faillites, les manifestations, les divorces ou la mort. Le dessin de Paolo Mottura est lui aussi un vrai plaisir. Certaines scènes, sur deux pleines pages sont superbes et il a fait un merveilleux travail avec les buildings de la Nouvelle York. Mais ce qu'on retiendra surtout c'est la douceur des visages des héros (décidément douceur est bien le mot principal de cette série) et des couleurs pastels fantastiques. Les thèmes sont durs mais il y a une vraie chaleur qui se dégage de ce troisième album tout comme dans les deux précédents. Voilà une trilogie que l'on gardera précieusement et dont on vantera les mérites à qui veut l'entendre. Elle le mérite vraiment.

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