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Les Collines de Waverly

Christophe Bec (Scénariste), Marie-Paule Alluard (Coloriste), Stefano Raffaele (Dessinateur)
Aux éditions : 
Date de parution : 31/01/07  -  BD
ISBN : 2731618272
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Jerome   - le 31/10/2017

Les Collines de Waverly

Né à Milan en Italie, Stefano Raffaelle a d’abord fait un tour dans les comics aux Etats-Unis, aussi bien pour Marvel que Dark Horse (il a notamment travaillé sur Hellboy), avant d’arriver en France pour la série consacrée aux Zombies : Fragile. On le retrouve une nouvelle fois dans une histoire de fantastique avec Christophe Bec, le génial dessinateur et/ou scénariste de Carême, Le Temps des loups, Sanctuaire, Bunker et quelques autres.

Une drôle de clinique

Un jour de l’été 1951, une jeune mère amène sa petite fille au Sanatorium de Waverly Hills, un gigantesque hôpital qui soigne la tuberculose. En manque d’argent, elle est embauchée comme infirmière le temps de l’hospitalisation de son enfant. Mais très vite les choses dérapent. La petite fille y voit des choses étranges : une infirmière morte quelques années plus tôt et un homme qui lui raconte des histoires horribles sur l’hôpital.

Intrigant


Rien ne vaut parfois de s’inspirer la réalité pour une histoire fantastique. Pour l’anecdote, le Sanatorium de Waverly Hills existe bel et bien. L’établissement aujourd’hui à l’abandon est l’objet des plus folles rumeurs de la part des amateurs de fantômes. Je vous conseille d’ailleurs la visite de quelques sites comme http://site.voila.fr/amalgameghoststory/LeSanatoriumDeWaverlyHills.html. C’est assez instructif et c’est un bon complément à l’album.

En ce qui concerne la BD, le scénario est plutôt bien abouti. Christophe Bec se sert des ficelles de ce genre d’histoires d’endroits hantés tout en y ajoutant l’horreur de certains traitements médicaux. Il y a un vrai malaise qui ressort des planches de Pandemonium, à cause de la montée du suspens mais aussi des visages de certains protagonistes. On retrouve d’ailleurs un peu le style de Fragile avec les dessins de Stefano Raffaelle. Certains protagonistes ont des traits presque cadavériques et très inquiétants. L’effet est très réussi.

Petit bémol tout de même, les couleurs manquent un peu de relief. Elles sont un peu ternes, desservant les planches. Et puis autre petit défaut la couverture qui reprend une scène de l’album. Malheureusement si tout y est identique, les vêtements de l’héroïne sont eux différents. Dommage. Pour le reste, on a peut-être entre les mains le début d’une grande série de fantastique.

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